Poésies contemporaines

La voûte étoilée Bave sa chaleur Sur le champ de blé C’est la stridence Des heures d’été Qui perce le tympan Et qui réduit le monde En un profond silence Et le rend étriqué

Il la prend dans ses bras Lui prodigue des tas De caresses et la Couvre de baisers

La tristesse si belleQu’on n’ose en rêverSe tient aux aboisSur la plageA moins qu’elleNe se faufileA votre insuDans la profondeurDes bois  

Ils ne se rencontrentJamais que dans Les replis du désirQui ondulent Dans les rêves quiFlottent récurrentsSur le velours des nuits  

Un petit trou Franc Net Régulier Se plaint auprès Du commissaire Du quartier Il me faudrait dit-il Un brin de fantaisie

Un rayon de lumière Aurait chu dans la mer Si brutalement qu’il Se serait fracassé Quand il a touché La surface de l’eau

Les paris sont ouverts Tout est fin prêt Des milliers de chameaux Dont on espère l’exploit Des myriades d’aiguilles Plantées dans le désert

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