Poésies contemporaines

La forêt vient de se taire Le soleil paraît givré Les branches d'un sapin Ont servi de gibet Pour mésanges charbonnières    

Elle se tenait assise Dans un coin de la cuisine A même le sol Les genoux écartés Les pieds croisés Sur les carreaux gris  

Les têtes tombent Comme des tuiles Sur le trottoir A force La ville Devient dépotoir Enfants nettoyeurs En attente de l'heure  

Laisse à la lumière Le choix des armes Peut-être jettera-t-elle Son dévolu sur l'ombre Laisse-la courir  

Tu voudrais cueillir Cette fleur tatouée Dans les profondeurs De son décolleté Mais ta main Hésitante  

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