Poésies contemporaines

Un léger bruissement vient survoler les rives Du langage imagé des poètes d'antan Tu t’assieds sur ton séant Entre deux arbres maigres Et tu veux rester sourd aux frémissements Qui descendent du ciel

La mer monte Et le jour s'en va Elles pressent le pas Pour rejoindre l'église Elles se rendent à L'office du soir

Il est un coin De mon jardin Potager Expressément réservé Aux petits poids de la tristesse Et que j’arrose De larmes irisées Il est un coin De mon verger  

La souffrance aura-t-elle Raison de toi De ma fenêtre je te vois Battre des cils Dans un silence  

Tout au bout Tout au bout Du brise-lames C’est là que mon coeur t’attend Viens m’y rejoindre Viens m’y rejoindre  

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