Sii seulement tu étais là Ô mon amour Si tu étais là Je serais peut-être l’homme Le plus heureux au monde
L’odeur du chèvrefeuille, et le manque de toi, La nuit qui tombe doucement, Le vide de tes bras… Je voudrais en l’instant monter vers les étoiles,
Enfant, on vous dira plus tard que le grand-père Vous adorait ; qu’il fit de son mieux sur la terre, Qu’il eut fort peu de joie et beaucoup d’envieux,
Parfois j'ai le sentiment Que rien ne va plus Que la terre ne tourne plus rond Et qu'à force de tout détruire Pour avoir de l'argent à tout prix On finira par se bouffer les uns les autres
Qui sait De la lune ? Du soleil ? Qui sait De la vie ? De la mort ? Personne !
C'est un jour Plein de sable De perles déchirées A planer tout au tour De ma mémoire écorchée Aux cent mille fleurs Tombées quelque part Entre blessures et paradis amers
Achetez des voitures Juste pour faire marcher L'industrie automobile Mais Ne les utilisez pas Ca pollue la planéte Ne mangez que des fruits et légumes de saison Tous les autres qui vous verrez Dans les magasins C'est juste pour faire beau Et aller garnir les poubelles Déjà bien remplies Le climat est entre nos mains…
Nous allons tous pourrir en enfer Non celui du diable Mais celui que nous sommes en train de construire Méticuleusement
L’Océan est si vaste et la Terre est si dense, Ivre d’embruns et d’air, la Mer, en son écrin, Chante sous le soleil sa petite romance Dont l’Ecume étourdit les oiseaux pèlerins.