Nos regards raffolent de leurs guibolles Qui par leur légèreté nous affolent Leur beaux collants soyeux Donnent à nos yeux Tout l'art de la beauté Hélas presque disparu Celui de la féminité Jupes et robes adieu
Encore, encore, encore et brusquement Fais-moi mal et aime-moi doucement Sans pitié, sans cœur, sans âme Me mettre mon pauvre cœur en flamme Me faire crier et me causer du mal Moi la douce, chaleureuse femme
Arrête de me faire du mal, Arrête de me faire des scandales, Laisse-moi suivre mon chemin Laisse-moi accepter mon destin.
Il n’est d’idéale que dans le bonheur Nous pensons tous avoir un rêve de vie Tous espèrent l’idéal, Peu à peu, la vie le transforme
petite fille sans nom tu voudrais etres papillion pour ne pas perdre la raison
Si de tous mes écrits un seul devait rester Relevant le défi de survivre aux années Triomphant de l’oubli, refusant d’abdiquer Et de mourir enfoui dans l’ombre du passé
J’aurais tant désiré naître fleur et non femme Eclore au petit jour et dès le soir faner, Sans avoir eu le temps de connaître les larmes, Les chagrins, les adieux et les sombres pensées.
Je l’ai vu un matin, s’approcher d’un vieux banc Un brin déguenillé et le pas titubant Un mégot presque éteint, accroché à ses lèvres Et les yeux transparents, comme embués de fièvre
Dieux existe-t-il, L’homme est-il bon, Est-ce que je t’aime Tout cela pour dire que je ne crois plus Pour essayer de te faire comprendre Que la vie n’est pas un long fleuve tranquille
Maintenant que tu n’es plus Parmi nous sur cette terre Ta place est au cimetière Où, a l’abri des tumultes du monde Tu reposes en paix dans ta tombe.