Toute l'eau des solitudes et le sable lent, lisse à souhait dans l'instant où ton être a surgi.
Ma fenêtre est ouverte et mon jardin s’endort, Des cloches, dans le soir, bercent ma rêverie, Il pleut. Et les bateaux s’en reviennent au port, Les quais sont des miroirs que la nuit réfléchit.
Dans le hamac de l’horizon, Quand l’été baille d’ennui, Le soleil, au zénith, roussit Et peint les hublots tout ronds.
Il se penche, soudain, vers la source jaspée Et ses doigts repliés, qui forment une coupe, Vers sa bouche louvoient, tout comme une chaloupe Et viennent abreuver son palais assoiffé.
L´homme oublie de penser
Conditionné par la publicité
Je suis surpris et bien étonné
Assis devant la porte
Tout cela m´insupporte
Il faut travailler, encore travailler
Je vois tous ces biens s´accumuler
Insomnie, île blême au milieu de ma nuit, Tu traverses, sans bruit, les algues du passé, Pas à pas, jalonné de rêves indécis, D'envies inassouvies au sommeil emmêlés.
C’est un coin de nature, Aux sentiers solitaires, C’est un peu de verdure Sous une douce lumière.
Dans ce coin de verdure, L’hiver s’est invité, Amenant la froidure, La neige, à pas feutrés.
Le ruisseau a fondu C’était là son destin, Goûte aux fruits défendus Et reprend son chemin ;