il est venu m'ouvrir la porte de ma prison, je subissais une peine de longue durée, il a scié les barreaux, je n'arrivais pas à sauter le mur, il passa devant la prison où je souffrais en silence,
a toi, l'amoureux, celui qui me fait tourner la tête, toi si prévenant, si amoureux, toi le complice de mes folies, a toi, l'homme de ma vie,
je ferme les yeux, je suis dans tes bras, contre ton corps, touchant ta peau douce, je me rassure, je touche , je palpe,
Un rire cristallin s’échappe de ses lèvres,
Gerçant la lumière embrasée des ténèbres,
Et ruisselant des ombres en pétales flétris.
C’était un soir d’été soupirant d’orchidées.
La gare était déserte et riait de lumière
Qui pleuvait en ondée dorée sur la poussière.
Les catleyas vibraient, et mon cœur soupirait.
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et les mères ont prié.
Ils ont Laissé parler les armes,
Et elles donnaient des larmes.
Quel vacarme
Et quel drame.
Que de sang versé, sur cette terre asséchée
Et de larmes versées sur ces joues séchées
Son chapeau noir gisait comme un enfant blessé.
Il était assis là au milieu de la houle,
Son chapeau noir pleurait implorant la pitié.
Il était là figé dans toute sa souffrance
Ses main brunes nouées rivés sur son passé
Une larme coulait étouffée de silence
Et les gens qui passaient osaient s’en esclaffer.
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Dans un songe fruité de douceur et de sève.
Puis je noie mon visage en ta forêt ambrée,
Où chantent les oiseaux parfumés de baisers.
Toi mon songe fruité enflammé de rousseur
Écoute le murmure ému du vent farceur.
Il épouse tes courbes en doux frissons songeurs
Mélangeant les épices et délaçant les pleurs.
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Il essaime ses maux en lambeaux de misère.
Mon cœur est un calice à vider de l’excès
Il égraine des mots en lambeaux de poussière.
Je ne sais plus pourquoi je sème tous ces mots.
Dans le jardin du Temps, la vie les cueillera
Sur l’épaule du vent, la vie les oubliera.
Écoute bien Petit, le bruit que fait la faux….
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Mouiller les mots d’amour dans les soleils de cire,
Brouiller les cieux damnés désertés par les dieux.
Ancrer notre silence en maux qui se déchirent.
Écrire,
Faire ruisseler les pierres de larmes non versées,
Et le passé charnu en notes empourprées,
Faire résonner l’écho de l’encre qui transpire
Faire soupirer les mots comme un sachet de myrrhe.
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Jaillissant de la terre
Si douce et si amère
Aux portes de la nuit.
Le silence se meurt sur la langue de l’aube
Commissure de vie, tressaillante émeraude.
Sur le bras noir du Temps se forge staccato
La folie d’une vie vaguant comme un pavot.
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