Poésie William Chapman

Les Aspirations

Sur le don qu ’il a fait à la ville de Montréal pour l’achat de combustible destiné aux nécessiteux À M. le sénateur L.-J. Forget Nous aimons exalter, nous exaltons souvent Les preux qui, tout sanglants, pleins d’ardeur obstinée, Auprès d’un fier drapeau gonflant ses plis au vent, Succombent au milieu d’une charge effrénée ; Mais…

À M. A. Kleczkowski consul général de France au Canada pour la fête nationale des Français   Sonnez, clairons d’airain ! sonnez, cloches d’église ! Drapeaux, gonflez vos plis au souffle de la brise ! Que partout sous nos cieux éclate la gaîté, Que la Marseillaise ouvre à tous les vents son aile, Pour chômer…

  Comme le vent du nord emporte les oiseaux Par delà les grands monts, les forêts et les eaux, Bien souvent, dans le siècle en délire où nous sommes, Un souffle irrésistible entraîne au loin les hommes, Jetant sur tous les bords leurs groupes dispersés.    

À l’occasion de la nomination comme chevalier de la légion d’honneur   L’Histoire n’a jamais, les yeux rougis de pleurs, Narré plus durs revers et plus longues douleurs, Enfantés par la guerre et par la perfidie, Que ceux qui tant de fois courbèrent les héros Dont tu nous as si bien rappelé les sanglots, Ô…

C’est un de ces grands jours où les bannières sortent. VICTOR HUGO   I C’est le vingt-quatre juin ! c’est l’été qui commence Et verse à flots ses feux à l’étendue immense. Sous nos cieux tout est joie, harmonie et clarté, Partout brille au soleil la splendeur de l’érable. C’est le vingt-quatre juin ! c’est…

À M. le sénateur Philippe Landry   Quelques hommes sont nés pour un nouveau Sina, À d’immortels desseins Dieu les prédestina. Contre leur volonté tout obstacle se brise. Ils marquent leur chemin, d’un lumineux sillon, Et sur leur chef flamboie un lambeau du rayon Qui couronnait jadis la tête de Moïse.  

  I Un siècle était passé depuis l’heure où la France, Lasse de prodiguer sous nos cieux la vaillance, Cédait notre grand fleuve aux Anglais triomphants. Un siècle était passé depuis l’heure fatale Où la mère patrie à sa vieille rivale Livrait en nos aïeux la fleur de ses enfants.  

  Ainsi que le poète, ô sculpteur inspiré, Vous aimez errer seul au bord du flot qui tonne, A gravir les sommets dont la hauteur étonne, A suivre du regard le nuage doré.  

  Dans l’arbre surplombant la cataracte blanche Dont les grondements sourds attristent les échos, Le chantre de l’été parfois le soir se penche Et mêle sa cantate aux mille bruits des flots.  

  Non loin de Saint-Malo, la ville aux fiers remparts, Que l’Atlantique embrume et bat de toutes parts, Sur un vaste plateau désert et monotone, Comme l’on en voit tant sur la côte bretonne, Au coin d’un champ planté d’arbres agonisants, Se profile un manoir vieux de quatre cents ans. Le logis séculaire est d’un…

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