Jouissez du repos que vous donne le maître. Vous étiez autrefois des cœurs troublés peut-être, Qu’un vain songe poursuit ; L’erreur vous tourmentait, ou la haine, ou l’envie ; Vos bouches, d’où sortait la vapeur de la vie, Etaient pleines de bruit.
Approchez-vous ; ceci, c’est le tas des dévots. Cela hurle en grinçant un benedicat vos ; C’est laid, c’est vieux, c’est noir. Cela fait des gazettes. Pères fouetteurs du siècle, à grands coups de garcettes Ils nous mènent au ciel. Ils font, blêmes grimauds, De l’âme et de Jésus des querelles de mots Comme à…
En ces temps-là, c’était une ville tombée Au pouvoir des Anglais, maîtres des vastes mers, Qui, du canon battue et de terreur courbée, Disparaissait dans les éclairs.
France ! à l’heure où tu te prosternes, Le pied d’un tyran sur ton front, La voix sortira des cavernes ; Les enchaînés tressailleront.
Les chansons des rues et des bois
J’admire, assis sous un portail,
Ce reste de jour dont s’éclaire
La dernière heure du travail.
Dans les terres, de nuit baignées,
Je contemple, ému, les haillons
D’un vieillard qui jette à poignées
La moisson future aux sillons.
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Mon Dieu, parce qu’on s’adore.
À peine s’est-on dit Toi
Que Vous se hâte d’éclore.
Le coeur tire sur son noeud ;
L’azur fuit ; l’âme est diverse.
L’amour est un ciel, qui pleut
Sur les amoureux à verse.
De même, quand, sans effroi,
Dans la forêt que juin dore,
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Elle s’écria tout à coup :
J’aimerais bien mieux des dragées.
Est-il ennuyeux, ton Saint-Cloud !
On a grand-soif ; au lieu de boire,
On mange des cerises ; voi,
C’est joli, j’ai la bouche noire
Et j’ai les doigts bleus ; laisse-moi. –
Elle disait cent autres choses,
Et sa douce main me battait.
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Vois donc, ô ma belle farouche,
Partout des perles : dans le thym,
Dans les roses, et dans ta bouche.
L’infini n’a rien d’effrayant ;
L’azur sourit à la chaumière ;
Et la terre est heureuse, ayant
Confiance dans la lumière.
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Ils épellent, je les entends ;
Et le maître d’école gronde
Dans la lumière du printemps.
J’aperçois l’école entrouverte ;
Et je rôde au bord des marais ;
Toute la grande saison verte
Frissonne au loin dans les forêts.
Tout rit, tout chante ; c’est la fête
De l’infini que nous voyons ;
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Aux champs, compagnons et compagnes !
Fils, j’élève à la dignité
De géorgiques les campagnes
Quelconques où flambe l’été !
Flamber, c’est là toute l’histoire
Du coeur, des sens, de la saison,
Et de la pauvre mouche noire
Que nous appelons la raison.
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