Lorsque Abd-el-Kader dans sa geôle Vit entrer l’homme aux yeux étroits Que l’histoire appelle – ce drôle, – Et Troplong – Napoléon trois ;
Ciel ! après tes splendeurs qui rayonnaient naguère, Liberté sainte ; après toutes ces grandes guerres, Tourbillon inouï ; Après ce Marengo qui brille sur la carte, Et qui ferait lâcher le premier Bonaparte A Tacite ébloui ;
Ainsi les plus abjects, les plus vils, les plus minces Vont régner ! ce n’était pas assez des vrais princes Qui de leur sceptre d’or insultent le ciel bleu, Et sont rois et méchants par la grâce de Dieu ! Quoi ! tel gueux qui, pourvu d’un titre en bonne forme, A pour toute splendeur…
Un jour, maigre et sentant un royal appétit, Un singe d’une peau de tigre se vêtit. Le tigre avait été méchant, lui, fut atroce. Il avait endossé le droit d’être féroce. Il se mit à grincer des dents, criant : « Je suis Le vainqueur des halliers, le roi sombre des nuits ! » Il…
« M. Victor Hugo vient de publier à Bruxelles un livre qui a pour titre : Napoléon le petit, et qui renferme les calomnies les plus odieuses contre le prince-président. « On raconte, qu'un des jours de la semaine dernière, un fonctionnaire apporta ce libelle à Saint-Cloud. Lorsque Louis Napoléon le vit, il le prit,…
Méditons ! Il est bon que l’esprit se repaisse De ces spectacles-là. L’on n’était qu’une espèce De perroquet ayant un grand nom pour perchoir ; Pauvre diable de prince, usant son habit noir, Auquel mil-huit-cent-quinze avait coupé les vivres. On n’avait pas dix sous, on emprunte cinq livres. Maintenant remarquons l’échelle, s’il vous plaît :…