Jeanne et Georges sont là. Le noir ciel orageux Devient rose, et répand l'aurore sur leurs jeux ; Ô beaux jours ! Le printemps auprès de moi s'empresse ; Tout verdit ; la forêt est une enchanteresse ; L'horizon change, ainsi qu'un décor d'opéra ; Appelez ce doux mois du nom qu'il vous plaira, C'est…
Le brouillard est froid, la bruyère est grise ; Les troupeaux de boeufs vont aux abreuvoirs ; La lune, sortant des nuages noirs, Semble une clarté qui vient par surprise.
Je veille. Ne crains rien. J'attends que tu t'endormes. Les anges sur ton front viendront poser leurs bouches. Je ne veux pas sur toi d'un rêve ayant des formes Farouches ;
Grand bal sous le tamarin. On danse et l'on tambourine. Tout bas parlent, sans chagrin, Mathurin à Mathurine, Mathurine à Mathurin.
Dansez, les petites filles, Toutes en rond. En vous voyant si gentilles, Les bois riront.
Je me penche attendri sur les bois et les eaux, Rêveur, grand-père aussi des fleurs et des oiseaux ; J'ai la pitié sacrée et profonde des choses ; J'empêche les enfants de maltraiter les roses ; Je dis : N'effarez point la plante et l'animal ;
Ces âmes que tu rappelles, Mon coeur, ne reviennent pas. Pourquoi donc s'obstinent-elles, Hélas ! à rester là-bas ?