Si j'étais noble Faucon, Tournoîrais sur ton balcon… – Taureau : foncerais ta porte… – Vampire : te boirais morte… Te boirais !
Et vous viendrez alors, imbécile caillette, Taper dans ce miroir clignant qui se paillette D'un éclis d'or, accroc de l'astre jaune, éteint. Vous verrez un bijou dans cet éclat de tain.
Ne m'offrez pas un trône ! A moi tout seul je fris, Drôle, en ma sauce jaune De chic et de mépris.
Rose, rose-d'amour vannée, Jamais fanée, Le rouge-fin est ta couleur, O fausse-fleur !
La dent de ton Erard, râtelier osanore, Et scie et broie à cru, sous son tic-tac nerveux, La gamme de tes dents, autre clavier sonore… Touches qui ne vont pas aux cordes des cheveux !
Que me veux-tu donc, femme trois fois fille ?… oi qui te croyais un si bon enfant ! – De l'amour?… – Allons : cherche, apporte, pille ! 'aimer aussi, toi ! .., moi qui t'aimais tant.
A grands coups d'avirons de douze pieds, tu rames En vers… et contre tout – Hommes, auvergnats, femmes.
A Marcelle – La cigale et le poète Le poète ayant chanté, Déchanté, Vit sa Muse, presque bue, Rouler en bas de sa nue De carton, sur des lambeaux De papiers et d'oripeaux.
Pas d'éperon ni de cravache, N'est-ce pas, Maîtresse à poil gris … C'est bon à pousser une vache, Pas une petite Souris.
À la mémoire de Zulma vierge folle hors barrière et d'un Louis Elle était riche de vingt ans, Moi j'étais jeune de vingt francs, Et nous fîmes bourse commune, Placée, à fond-perdu, dans une Infidèle nuit de printemps…