Un tout petit pamphlétaire Voudrait se tenir debout Sur le fauteuil de Voltaire.
Grâces, ô vous que suit des yeux dans la nuit brune Le pâtre qui vous voit, par les rayons de lune, Bondir sur le tapis folâtre des gazons, Dans votre vêtement de toutes les saisons ! Et toi qui fais pâmer les fleurs quand tu respires, Fleur de neige, ô Cypris ! toi, mère des…
Italie, Italie, ô terre où toutes choses Frissonnent de soleil, hormis tes méchants vins ! Paradis où l'on trouve avec des lauriers-roses Des sorbets à la neige et des ballets divins !
Élite du monde élégant, Qui fuis le boulevard de Gand, O troupe élue, Pour nous suivre sur ce tréteau Où plane l'esprit de Wateau, Je te salue !
Le Carnaval s'amuse! Viens le chanter, ma Muse, En suivant au hasard Le bon Ronsard !
Page blanche, allons, étincelle ! Car ce rondeau, je le cisèle Pour la reine de la chanson, Qui rit du céleste Enfançon Et doucement vous le musèle.
A Henri d'Ideville. Le torrent que baise l'éclair Sous les bois qui lui font des voiles, Murmure, ivre d'un rhythme clair, Et boit les lueurs des étoiles.
Bonsoir, chère Évohé. Comment vous portez-vous ? Vous arrivez bien tard ! Comme vos yeux sont doux Ce soir ! deux lacs du ciel ! et la robe est divine. Quel écrin ! vous aimez Diaz, on le devine. Vos poignets amincis sortent comme des fleurs De cette mousseline aux replis querelleurs ; Ce col…
Moi, je regardais ce cou-là. Maintenant chantez, me dit Paule. Avec des mines d'Attila, Moi, je regardais ce cou-là.
Clown admirable, en vérité ! Je crois que la postérité, Dont sans cesse l'horizon bouge, Le reverra, sa plaie au flanc. Il était barbouillé de blanc, De jaune, de vert et de rouge.