Le soleil que sa halte Surnaturelle exalte Aussitôt redescend Incandescent
La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tous les livres. Fuir ! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres D'être parmi l'écume inconnue et les cieux ! Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe Ô nuits ! ni la…
Pas les rafales à propos De rien comme occuper la rue Sujette au noir vol de chapeaux ; Mais une danseuse apparue
Prends ce sac, Mendiant ! tu ne le cajolas Sénile nourrisson d'une tétine avare Afin de pièce à pièce en égoutter ton glas.
Au seul souci de voyager Outre une Inde splendide et trouble – Ce salut soit le messager Du temps, cap que ta poupe double
La lune s'attristait. Des séraphins en pleurs Rêvant, l'archet aux doigts, dans le calme des fleurs Vaporeuses, tiraient de mourantes violes De blancs sanglots glissant sur l'azur des corolles. – C'était le jour béni de ton premier baiser.
Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô bête En qui vont les péchés d'un peuple, ni creuser Dans tes cheveux impurs une triste tempête Sous l'incurable ennui que verse mon baiser :
A la nue accablante tu Basse de basalte et de laves A même les échos esclaves Par une trompe sans vertu