Quand en songeant ma folâtre j’acolle,
Laissant mes flancs sur les siens s’allonger,
Et que, d’un branle habilement léger,
En sa moitié ma moitié je recolle !
Laissant mes flancs sur les siens s’allonger,
Et que, d’un branle habilement léger,
En sa moitié ma moitié je recolle !
Amour, adonc si follement m’affole,
Qu’un tel abus je ne voudroi changer,
Non au butin d’un rivage étranger,
Non au sablon qui jaunoie en Pactole.
Mon dieu, quel heur, et quel consentement,
M’a fait sentir ce faux recollement,
Amour, je ne me plains de l’orgueil endurci,
Ni de la cruauté de ma jeune Lucrèce,
Ni comme, sans recours, languir elle me laisse :
Je me plains de sa main et de son godmicy.
Ni de la cruauté de ma jeune Lucrèce,
Ni comme, sans recours, languir elle me laisse :
Je me plains de sa main et de son godmicy.
C’est un gros instrument par le bout étréci,
Dont chaste elle corrompt toute nuit sa jeunesse :
Voilà contre l’Amour sa prudente finesse,
Voilà comme elle trompe un amoureux souci.
Aussi, pour récompense, une haleine puante,
Une glaire épaissie entre ses draps gluante,