On n'offense que Dieu qui seul pardonne. Mais On contriste son frère, on l'afflige, on le blesse, On fait gronder sa haine ou pleurer sa faiblesse, Et c'est un crime affreux qui va troubler la paix Des simples, et donner au monde sa pâture, Scandale, cœurs perdus, gros mots et rire épais.
Vous reviendrez bientôt, les bras pleins de pardons Selon votre coutume, Ô Pères excellents qu'aujourd'hui nous perdons Pour comble d'amertume.
Prince mort en soldat à cause de la France, Âme certes élue, Fier jeune homme si pur tombé plein d'espérance, Je t'aime et te salue !
Petits amis qui sûtes nous prouver Par A plus B que deux et deux font quatre, Mais qui depuis voulez parachever Une victoire où l'on se laissait battre,
Petits amis qui sûtes nous prouver Par A plus B que deux et deux font quatre, Mais qui depuis voulez parachever Une victoire où l'on se laissait battre,
Non. Il fut gallican, ce siècle, et janséniste ! C'est vers le Moyen Âge énorme et délicat Qu'il faudrait que mon coeur en panne naviguât, Loin de nos jours d'esprit charnel et de chair triste.
Sagesse d'un Louis Racine, je t'envie ! De n'avoir pas suivi les leçons de Rollin, N'être pas né dans le grand siècle à son déclin, Quand le soleil couchant, si beau, dorait la vie,
La vie humble aux travaux ennuyeux et faciles Est une oeuvre de choix qui veut beaucoup d'amour : Rester gai quand le jour, triste, succède au jour, Être fort, et s'user en circonstances viles,
Les faux beaux jours ont lui tout le jour, ma pauvre âme, Et les voici vibrer aux cuivres du couchant. Ferme les yeux, pauvre âme, et rentre sur-le-champ : Une tentation des pires. Fuis l'infâme.
Ô vous, comme un qui boite au loin, Chagrins et Joies, Toi, coeur saignant d'hier qui flambes aujourd'hui, C'est vrai pourtant que c'est fini, que tout a fui De nos sens, aussi bien les ombres que les proies. Vieux bonheurs, vieux malheurs, comme une file d'oies Sur la route en poussière où tous les…