Il pleut doucement sur la ville. (ARTHUR RIMBAUD) Il pleure dans mon coeur Comme il pleut sur la ville, Quelle est cette langueur Qui pénètre mon coeur ?
Je devine, à travers un murmure, Le contour subtil des voix anciennes Et dans les lueurs musiciennes, Amour pâle, une aurore future !
Le vent dans la plaine Suspend son haleine. (FAVART) C'est l'extase langoureuse, C'est la fatigue amoureuse, C'est tous les frissons des bois Parmi l'étreinte des brises, C'est, vers les ramures grises, Le choeur des petites voix.