L'allée est sans fin Sous le ciel, divin D'être pâle ainsi ! Sais-tu qu'on serait Bien sous le secret De ces arbres-ci ?
La fuite est verdâtre et rose Des collines et des rampes, Dans un demi-jour de lampes Qui vient brouiller toute chose.
Dans l'herbe noire Les Kobolds vont. Le vent profond Pleure, on veut croire.
Le rossignol, qui du haut d'une branche se regarde dedans, croit être tombé dans la rivière. Il est au sommet d'un chêne et toutefois il a peur de se noyer. (CYRANO DE BERGERAC.) L'ombre des arbres dans la rivière embrumée Meurt comme de la fumée, Tandis qu'en l'air, parmi les ramures réelles, Se plaignent les…
Dans l'interminable Ennui de la plaine La neige incertaine Luit comme du sable.
C'est le chien de Jean de Nivelle Qui mord sous œil même du guet Le chat de la mère Michel ; François-les-bas-bleus s'en égaie.
Son joyeux, importun d'un clavecin sonore. (PETRUS BOREL) Le piano que baise une main frêle Luit dans le soir rose et gris vaguement, Tandis qu'avec un très léger bruit d'aile
Il faut, voyez-vous, nous pardonner les choses. De cette façon nous serons bien heureuses, Et si notre vie a des instants moroses, Du moins nous serons, n'est-ce pas ? deux pleureuses.