– Il faut m'aimer. Je suis ces Fous que tu nommais, Je suis l'Adam nouveau qui mange le vieil homme, Ta Rome, ton Paris, ta Sparte et ta Sodome, Comme un pauvre rué parmi d'horribles mets.
– Il faut m'aimer. Je suis ces Fous que tu nommais, Je suis l'Adam nouveau qui mange le vieil homme, Ta Rome, ton Paris, ta Sparte et ta Sodome, Comme un pauvre rué parmi d'horribles mets.
– Seigneur, c'est trop ! Vraiment je n'ose. Aimer qui ? Vous ? Oh ! non ! Je tremble et n'ose. Oh ! vous aimer je n'ose, Je ne veux pas ! Je suis indigne. Vous, la Rose Immense des purs vents de l'Amour, ô Vous, tous
Il faut m'aimer ! Je suis l'universel Baiser, Je suis cette paupière et je suis cette lèvre Dont tu parles, ô cher malade, et cette fièvre Qui t'agite, c'est moi toujours ! Il faut oser
J'ai répondu : " Seigneur, vous avez dit mon âme. C'est vrai que je vous cherche et ne vous trouve pas. Mais vous aimer ! Voyez comme je suis en bas, Vous dont l'amour toujours monte comme la flamme.
Mon Dieu m'a dit : " Mon fils, il faut m'aimer. Tu vois Mon flanc percé, mon coeur qui rayonne et qui saigne, Et mes pieds offensés que Madeleine baigne De larmes, et mes bras douloureux sous le poids
Vous êtes calme, vous voulez un vœu discret, Des secrets à mi-voix dans l'ombre et le silence, Le coeur qui se répand plutôt qu'il ne s'élance, Et ces timides, moins transis qu'il ne paraît.
Je ne veux plus aimer que ma mère Marie. Tous les autres amours sont de commandement. Nécessaires qu'ils sont, ma mère seulement Pourra les allumer aux cœurs qui l'ont chérie.
Ô mon Dieu vous m'avez blessé d'amour Et la blessure est encore vibrante, Ô mon Dieu, vous m'avez blessé d'amour. Ô mon Dieu, votre crainte m'a frappé Et la brûlure est encor là qui tonne, Ô mon Dieu votre crainte m'a frappé.
L'âme antique était rude et vaine Et ne voyait dans la douleur Que l'acuité de la peine Ou l'étonnement du malheur.