Sur la banquette en moleskine Du sombre corridor, Aux flonflons d'Offenbach s'endort Une blanche Arlequine.
C'était, dans les vapeurs du nard, Un cri, des jeux infâmes, Et ces yeux fatals qu'ont les femmes Du cruel Fragonard.
C'était sur un chemin crayeux Trois châtes de Provence Qui s'en allaient d'un pas qui danse Le soleil dans les yeux.
– " Bayonne ! Un pas sous les Arceaux, Que faut-il davantage Pour y mettre son héritage Ou son coeur en morceaux ?
Avril, dont l'odeur nous augure Le renaissant plaisir, Tu découvres de mon désir La secrète figure.
Au détour de la rue étroite S'ouvre l'ombre et la cour Où Diane en plâtre, et qui court N'a que la jambe droite.
Est-ce moi qui pleurais ainsi – Ou des veaux qu'on empoigne – D'écouter ton pas qui s'éloigne, Beauté, mon cher souci ?
Boulogne, où nous nous querellâmes Aux pleurs d'un soir trop chaud Dans la boue ; et toi, le pied haut, Foulant aussi nos âmes.
A Londres je connus Bella, Princesse moins lointaine Que son mari le capitaine Qui n'était jamais là.
Ainsi, ce chemin de nuage, Vous ne le prendrez point, D'où j'ai vu me sourire au loin Votre brillant mirage ?