Un amateur d'oiseaux avait, en grand secret, Parmi les oeufs d'une serine Glissé l'oeuf d'un chardonneret. La mère des serins, bien plus tendre que fine, Ne s'en aperçut point, et couva comme sien Cet oeuf qui dans peu vint à bien. Le petit étranger, sorti de sa coquille,
Le compère Thomas et son ami Lubin Allaient à pied tous deux à la ville prochaine. Thomas trouve sur son chemin Une bourse de louis pleine ; Il l'empoche aussitôt. Lubin, d'un air content, Lui dit : pour nous la bonne aubaine !
Certain monarque un jour déplorait sa misère, Et se lamentait d'être roi : Quel pénible métier ! Disait-il : sur la terre Est-il un seul mortel contredit comme moi ? Je voudrais vivre en paix, on me force à la guerre ; Je chéris mes sujets, et je mets des impôts ; J'aime la vérité,…
Prenez garde, mes fils, côtoyez moins le bord, Suivez le fond de la rivière ; Craignez la ligne meurtrière, Ou l'épervier, plus dangereux encor. C'est ainsi que parlait une carpe de Seine À de jeunes poissons qui l'écoutaient à peine. C'était au mois d'avril ; les neiges, les glaçons,
La vérité, toute nue, Sortit un jour de son puits. Ses attraits par le temps étaient un peu détruits ; Jeune et vieux fuyaient à sa vue. La pauvre vérité restait là morfondue, Sans trouver un asile où pouvoir habiter. À ses yeux vient se présenter