Dans ma maison vous viendrez
D’ailleurs ce n’est pas ma maison
Je ne sais pas à qui elle est
Je suis entré comme ça un jour
Il n’y avait personne
Seulement des piments rouges accrochés au mur blanc
Je suis resté longtemps dans cette maison
Personne n’est venu
Mais tous les jours et tous les jours
Je vous ai attendu
Je ne faisais rien Lire la suite...
D’ailleurs ce n’est pas ma maison
Je ne sais pas à qui elle est
Je suis entré comme ça un jour
Il n’y avait personne
Seulement des piments rouges accrochés au mur blanc
Je suis resté longtemps dans cette maison
Personne n’est venu
Mais tous les jours et tous les jours
Je vous ai attendu
Je ne faisais rien Lire la suite...
Mangez sur l’herbe Dépêchez-vous
Un jour ou l’autre L’herbe mangera sur vous.Recueil Fatras
Jacques Prévert
Un jour ou l’autre L’herbe mangera sur vous.Recueil Fatras
Jacques Prévert
poésie Jacques Prévert
Le poète Jacques Prévert
;Être ange C’est étrange
Dit l’ange
Être âne
C’est étrâne
Dit l’âne
Cela ne veut rien dire
Dit l’ange en haussant les ailes
Pourtant
Si étrange veut dire quelque chose
Étrâne est plus étrange qu’étrange
Dit l’âne Lire la suite...
Dit l’ange
Être âne
C’est étrâne
Dit l’âne
Cela ne veut rien dire
Dit l’ange en haussant les ailes
Pourtant
Si étrange veut dire quelque chose
Étrâne est plus étrange qu’étrange
Dit l’âne Lire la suite...
Je vous salis, ma rue
Je vous salis ma rue
et je m’en excuse
un homme-sandwich m’a donné un prospectus
de l’Armée du Salut
je l’ai jeté
et il est là tout froissé
dans votre ruisseau
et l’eau tarde à couler
Pardonnez-moi cette offense
les éboueurs vont passer Lire la suite...
Je vous salis ma rue
et je m’en excuse
un homme-sandwich m’a donné un prospectus
de l’Armée du Salut
je l’ai jeté
et il est là tout froissé
dans votre ruisseau
et l’eau tarde à couler
Pardonnez-moi cette offense
les éboueurs vont passer Lire la suite...
“Dans chaque église,
il y a toujours quelque chose qui cloche.
Bien sûr, des fois,
j’ai pensé à mettre fin à mes jours,
mais je ne savais jamais par lequel commencer.
S’il n’y avait que sept merveilles du monde sur la terre,
cela ne vaudrait pas la peine d’y aller voir.
Moi, fonctionnaire de la vie,
je touche mon salaire et de jour et de nuit;
l’heure me paie,
les années me ruinent et déjà me remercient. Lire la suite...
il y a toujours quelque chose qui cloche.
Bien sûr, des fois,
j’ai pensé à mettre fin à mes jours,
mais je ne savais jamais par lequel commencer.
S’il n’y avait que sept merveilles du monde sur la terre,
cela ne vaudrait pas la peine d’y aller voir.
Moi, fonctionnaire de la vie,
je touche mon salaire et de jour et de nuit;
l’heure me paie,
les années me ruinent et déjà me remercient. Lire la suite...
Ils m’ont tiré au mauvais sort
par pitié
J’étais mauvaise cible
le ciel était si bleu
Ils ont levé les yeuxen invoquant leur dieu
Et celui qui s’est approché seul
sans se hâter
tout comme eux
un petit peu a tiré à côté
à côté du dernier ressort
à la grâce des morts
à la grâce de dieu.
par pitié
J’étais mauvaise cible
le ciel était si bleu
Ils ont levé les yeuxen invoquant leur dieu
Et celui qui s’est approché seul
sans se hâter
tout comme eux
un petit peu a tiré à côté
à côté du dernier ressort
à la grâce des morts
à la grâce de dieu.
Je suis heureuse
Il m’a dit hier
qu’il m’aimait
Je suis heureuse et fièreet libre comme le jour
Il n’a pas ajouté
que c’était pour toujours.
Lettres d’un petit monstre.Recueil Fatras
Jacques Prévert
Il m’a dit hier
qu’il m’aimait
Je suis heureuse et fièreet libre comme le jour
Il n’a pas ajouté
que c’était pour toujours.
Lettres d’un petit monstre.Recueil Fatras
Jacques Prévert
Poème Jacques prévert
Le poète Jacques Prévert
Quand le rêveur revient à la vie
la vie parfois lui sourit
Plus souvent lui règle son compte
et le congédie.Recueil Fatras
Jacques Prévert
la vie parfois lui sourit
Plus souvent lui règle son compte
et le congédie.Recueil Fatras
Jacques Prévert
Poème Jacques prévert
Le poète Jacques Prévert
Pourquoi dire des monstruosités à un monstre ?
Est-ce utile et gentil pour lui ?
C’est terrible d’être un monstre sans le savoir
Mais comment un monstre peut-il se débrouiller
pour vivre heureux sachant ce qu’il est ?
Pourquoi l’avoir renseigné ?
Pauvre monstre
Il est bien gentil pourtant
Tu ne le connais pas.
Est-ce utile et gentil pour lui ?
C’est terrible d’être un monstre sans le savoir
Mais comment un monstre peut-il se débrouiller
pour vivre heureux sachant ce qu’il est ?
Pourquoi l’avoir renseigné ?
Pauvre monstre
Il est bien gentil pourtant
Tu ne le connais pas.
Recueil Fatras
Jacques Prévert
Jacques Prévert
Poésie Jacques Prévert
Le poète Jacques Prévert
Le poète Jacques Prévert
Quand la vie a fini de jouer
la mort remet tout en place
La vie s’amuse
la mort fait le ménage
peu importe la poussière qu’elle cache sous le tapis
Il y a tant de belles choses qu’elle oublie
La belle vie.
la mort remet tout en place
La vie s’amuse
la mort fait le ménage
peu importe la poussière qu’elle cache sous le tapis
Il y a tant de belles choses qu’elle oublie
La belle vie.