Sous des cieux faits de filasse et de suie, D'où choit morne et longue la pluie, Voici pourrir Au vent tenace et monotone, Les ors d'automne ; Voici les ors et les pourpres mourir.
Oh ! les heures du soir sous ces climats légers, La lumière en est belle et la lune y est douce, Et l'ombre souple et claire y répand sur les mousses Les mobiles dessins d'un feuillage étranger.
Le jour Ils se croisaient dans leur étable et dans leur cour, Leurs durs regards obstinément fixés à terre ; Et tous les deux, ils s'acharnaient à soigner mieux, Elle, ses porcs, et lui, ses boeufs, Depuis qu'ils se boudaient, rogues et solitaires.