Combien elle est facilement ravie Avec ses yeux d'extase ignée ; Elle, la douce et résignée Si simplement devant la vie.
Chaque heure, où je songe à ta bonté Si simplement profonde, Je me confonds en prières vers toi.
Bien que déjà, ce soir L'automne Laisse aux sentes et aux orées, Comme des mains dorées, Lentes, les feuilles choir,
Au temps où longuement j'avais souffert, Où les heures m'étaient des pièges, Tu m'apparus l'accueillante lumière Qui luit aux fenêtres, l'hiver, Au fond des soirs, sur de la neige.
Au clos de notre amour, l'été se continue : Un paon d'or, là-bas, traverse une avenue ; Des pétales pavoisent – Perles, émeraudes, turquoises – L'uniforme sommeil des gazons verts