Leurs yeux se sont éteints dans la dernière Nuit ; Ils ont voulu la vie, ils ont cherché le Rêve ; Pour leurs coeurs blasphémants d'où l'espoir toujours fuit Ils n'ont jamais trouvé la vraie et bonne sève.
C'est l'heure solennelle et calme du silence, L'Angélus a sonné notre prière à Dieu ; Le coeur croyant sommeille en un repos immense, Noyé dans les parfums languissants du Saint-Lieu.
Les heures crèvent comme une bombe ; À l'espoir notre jour qui tombe Se mêle avec le confiant. Pique aiguille ! assez piqué, piquant ! Les heures crèvent comme une bombe
Je ne suis qu'un être chétif : Tout jeune, m'a laissé ma mère ; Je vais errant et maladif Je n'ai pas d'amis sur la terre.
Les bruns chêneaux altiers traçaient dans le ciel triste, D'un mouvement rythmique, un bien sombre contour ; Les beaux ifs langoureux, et l'ypréau qui s'attriste Ombrageaient les verts nids d'amour.