Des plus jeunes matinées, Grêles feuilles satinées Qui vous bercez à plaisir. Donnez-moi cette harmonie Où vos rameaux endormis Dans les brises assouplies
Ces monts, ces arbres sombres. C’est pour ces incidents si vains et si légers Que je sortis des ombres,
Du soir et des cheminées Flotte en un rêve étranger Et s’efface. Son église De fines colonnes grises,
Dont la voix au loin murmure Pareille aux crapauds secrets De l’étang sous la verdure,
Tu vois les monts et la ville D’un même grave regard. Dans la mousseline blanche, Rêveusement tu te penches Sur le fond gris du brouillard.
Se balance sur les fleurs, C’est lorsque s’éveille Du silence et de l’odeur
Des femmes vont leur sourire. De quel pâle souvenir S’aideront-ils pour mourir ? Ah ! que le cœur enfantin
Et qui gardent dans leurs cœurs Le trouble des doux espaces Où la nature est en fleurs.