Mon haleine est devenue
Si courte et si corrompue,
Et la fin me presse tant,
Que je ne vois plus que l’ombre
Et la fosse noire et sombre
D’un sépulcre qui m’attend.
Les voisins qui m’accompaignent,
Ce sont ceux qui me dédaignent,
Et tous se moquent de moi :
Mon œil tout honteux s’abaisse,
Et demeure en la détresse,
Seigneur, que d’eux je reçoi.
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Si courte et si corrompue,
Et la fin me presse tant,
Que je ne vois plus que l’ombre
Et la fosse noire et sombre
D’un sépulcre qui m’attend.
Les voisins qui m’accompaignent,
Ce sont ceux qui me dédaignent,
Et tous se moquent de moi :
Mon œil tout honteux s’abaisse,
Et demeure en la détresse,
Seigneur, que d’eux je reçoi.
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Tes mains m’ont fait et repétri de chair,
Comme un potier qui de grâce gentille
Tourne en vaisseau une masse d’argille :
Puis tout soudain tu me fais trébucher.
Souvienne-toi avant que me damner
Que de limon et de bourbe fangeuse
Tu m’as formé, et qu’en terre poudreuse
Après ma mort me feras retourner.
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Comme un potier qui de grâce gentille
Tourne en vaisseau une masse d’argille :
Puis tout soudain tu me fais trébucher.
Souvienne-toi avant que me damner
Que de limon et de bourbe fangeuse
Tu m’as formé, et qu’en terre poudreuse
Après ma mort me feras retourner.
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