Et, pour moi, l’âne maigre et les chevaux poussifs
Marchant devant le maître affreux qui les assomme,
Sont de grands parias, résignés et pensifs.
Aux champs, dans leur jeunesse, aussi dodus qu’ingambes,
Ils avaient du foin vert, ils avaient du répit.
Ils traînent maintenant leur vieux corps décrépit,
Le séton au poitrail, et l’écorchure aux jambes.
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