Contes Musiques chansons enfants

Cendrillon, un conte de Grimm
0

Cendrillon

Il y avait un homme riche dont la femme était tombée malade; et quand elle se sentit approcher de sa fin, elle appela à son chevet son unique fillette et lui dit :”Mon enfant chérie, reste toujours pieuse et bonne, et tu pourras compter sur l’aide du Bon Dieu; et moi, du haut du ciel, je te regarderai et te protégerai.” Après ces paroles, elle ferma les yeux et mourut. Chaque jour, désormais, la fillette se rendit sur la tombe de sa mère, et chaque jour elle pleurait, s’appliquant à rester pieuse et bonne. Quand l’hiver vint, il mit un blanc manteau de neige sur la tombe; et quand le soleil du printemps l’eut enlevé, le père prit une seconde femme.

Cette femme avait amené dans la maison ses deux filles qui étaient jolies et blanches de visage, mais vilaines et noires de cœur. Et pour la pauvre enfant du premier lit, ce fut une période affreuse qui commença. – Cette dinde idiote, est-ce qu’elle va rester avec nous? dirent-elles. Elle n’a pas sa place au salon! Il faut gagner son pain quand on veut le manger. Allez ouste! Hors d’ici fille de cuisine! Elles lui otèrent ses beaux vêtements, lui mirent un vieux tablier gris et la chaussèrent de sabots de bois, puis

Lire la suite...

Le vaillant petit tailleur, un conte de Grimm
0

Le Vaillant petit tailleur

Par un beau matin d’été, un petit tailleur assis sur sa table et de fort bonne humeur, cousait de tout son cœur. Arrive dans la rue une paysanne qui crie:

– Bonne confiture à vendre ! Bonne confiture à vendre !

Le petit tailleur entendit ces paroles avec plaisir. Il passa sa tête délicate par la fenêtre et dit:

– Venez ici, chère Madame ! C’est ici qu’on vous débarrassera de votre marchandise.

La femme grimpa les trois marches avec son lourd panier et le tailleur lui fit déballer tous ses pots. Il les examina, les tint en l’air, les renifla et finalement déclara:

– Cette confiture me semble bonne. Pesez-m’en donc une demi-once, chère Madame. Même s’il y en a un quart de livre, ça ne fera rien.

Lire la suite...

La dame Hollé, un conte de Grimm
0

La Dame Hollé

Une veuve avait deux filles, l’une belle et active, l’autre laide et paresseuse. Mais elle aimait bien plus la fillette paresseuse et laide, comme étant sa propre fille, que l’autre qui devait faire tout l’ouvrage et qui était la Cendrillon du logis. La pauvre enfant devait se mettre tous les jours sur la grande route, près d’un puits, et filer sans relâche, au point que le sang lui coulait des doigts.

Il arriva qu’une fois, comme sa quenouille était couverte de sang et qu’elle se penchait pour se laver, celle-ci lui glissa de la main et tomba au fond du puits. La pauvrette fondit en larmes, et courut chez sa belle-mère à qui elle conta son malheur; mais cette femme la gronda rudement et se montra sans pitié. Enfin, elle lui dit:
Lire la suite...

L'oisel emplumé, un conte de Grimm
0

L’Oisel emplumé

Il y avait une fois un maître sorcier qui, sous la figure d’un pauvre diable, allait mendier le long des maisons et s’emparait des belles filles. Personne ne savait où il les emportait, car on ne les revoyait jamais.

Un jour, il passa devant la porte d’un homme qui avait trois jolies filles; il avait pris la forme d’un vieux mendiant avec un bissac sur son dos, comme pour y mettre ce qu’on lui donnerait.

Il demanda un peu à manger; l’aînée sortit et lui apporta un morceau de pain; il ne fit que la toucher et soudain elle sauta dans le bissac.

Aussitôt il s’éloigna à grands pas, et l’emporta à travers un bois épais jusqu’à sa maison, qui était magnifique. Là, il lui donna tout ce qu’elle souhaitait et lui dit:

— Tu seras bien chez moi, car tu auras tout ce que ton cœur désire. Cela dura deux jours, au bout desquels il lui dit:

Lire la suite...

L'apprenti meunier et la petite chatte, un conte de Grimm
0

L’Apprenti meunier et la petite chatte

Il était une fois un meunier qui avait ni femme ni enfant, mais qui avait à son service trois jeunes apprentis.

Cela faisait quelques années que les apprentis travaillaient auprès de lui et, un jour, il les fit venir et leur dit: ” Je suis vieux et je veux maintenant prendre ma retraite au coin du feu. Allez ! Parcourrez le monde. Et celui qui me rapportera le meilleur des chevaux devra s’occuper de moi jusqu’à mes derniers jours, et à celui-là je donnerai mon moulin. ”

Le troisième apprenti, Hans, était plus jeune que les autres; et ces derniers, le tenant pour idiot, ne lui confiaient jamais le moulin. Lorsque que tous trois se furent retirés, les deux plus vieux dirent à Hans: ” Tu peux bien rester ici, jamais de toute ta vie tu ne trouveras de cheval. ” Mais Hans alla quand même avec eux. Alors que la nuit tombait, ils arrivèrent à une grotte et rampèrent à l’intérieur pour y dormir. Les deux plus vieux attendirent que Hans se fut endormi, puis ils se levèrent et partirent en secret. Ils laissèrent là le petit Hans et se dirent qu’ils avaient été rusés. Mais la suite n’allait pas se dérouler comme ils l’avaient prévue !

Lire la suite...

La mariée blanche et la mariée noire, un conte de Grimm
0

La Mariée blanche et la mariée noire

Une pauvre paysanne s’en alla dans les champs pour couper le fourrage. Elle y alla avec ses filles — sa propre fille et sa belle-fille. Soudain, Dieu se présenta devant elles sous l’apparence d’un homme pauvre et demanda:

— Pouvez-vous m’indiquer le chemin pour aller au village ? — Il faudra le trouver vous-même, rétorqua la mère. Et la fille renchérit: — Quand on a peur de s’égarer, on part accompagné. Mais la belle-fille proposa: — Venez, brave homme, je vous guiderai. Dieu se fâcha contre la mère et la fille, se détourna d’elles, et les fit devenir noires comme la nuit et laides comme le péché. La belle-fille en revanche entra dans ses bonnes grâces; il se laissa accompagner et lorsqu’ils s’approchèrent du village, il la bénit et dit: — Prononce trois vœux, ils seront exaucés. — Je désire être belle et pure comme le soleil, dit la jeune fille. Et immédiatement, elle devint blanche et belle comme une journée de soleil.

Lire la suite...

Le petit chaperon rouge, un conte de Grimm
0

Le petit chaperon rouge

Il était une fois une jeune et jolie petite fille qu’aimaient tous ceux qui la voyaient et plus encore sa grand-mère qui ne savait rien lui refuser. Un jour, elle lui offrit un chaperon de velours rouge qui lui seyait tant qu’elle ne voulut plus jamais porter autre chose. Si bien qu’on ne l’appela plus que “Petit Chaperon rouge”. Un jour, sa mère lui dit :

“Petit Chaperon Rouge, viens me voir, voici un morceau de gâteau et une bouteille de vin que tu apporteras à ta grand-mère, elle est malade et faible et pourra s’en délecter. Lève toi avant qu’il ne fasse trop chaud. En chemin, tu iras prudemment et avec sagesse afin de ne pas t’écarter du bon chemin sinon tu pourrais tomber, casser la bouteille et ta grand-mère n’aurait plus rien. Quand tu seras arrivée dans sa maison, n’oublie pas de lui dire bonjour et ne farfouille pas dans tous les recoins. »
Lire la suite...

Tom Pouce, un conte de Grimm
0

Tom Pouce

Un pauvre laboureur assis un soir au coin de son feu dit à sa femme, qui filait à côté de lui:

– Quel grand chagrin pour nous de ne pas avoir d’enfants. Notre maison est si triste tandis que la gaieté et le bruit animent celle de nos voisins.

– Hélas ! dit la femme, en poussant un soupir quand nous n’en aurions qu’un gros comme le pouce, je m’en contenterais, et nous l’aimerions de tout notre cœur.

Sur ces entrefaites, la femme devint souffrante et mit au monde au bout de sept mois un enfant bien conformé dans tous ses membres mais n’ayant qu’un pouce de haut.

Tom Pouce

Lire la suite...

Le pêcheur et sa femme, un conte de Grimm
0

Le pêcheur et sa femme

Source: Contes choisis des frères Grimm, traduits de l’allemand par Frédéric Baudry, librairie Hachette, 1875. Contes moraux.

Il y avait une fois un pêcheur et sa femme, qui habitaient ensemble une cahuteau bord de la mer, le pêcheur allait tous les jours jeter son hameçon, et il le jetait et le jetait encore.

Un jour il était assis près de sa ligne, sur le rivage, le regard tourné du côté de l’eau limpide, et il restait assis, toujours assis; tout à coup il vit l’hameçon plonger et descendre profondément, et quand il le retira, il tenait au bout une grosse barbue. La barbue lui dit: ” Je te prie de me laisser vivre; je ne suis pas une vraie barbue, je suis un prince enchanté. A quoi te servirait de me faire mourir ? Je ne serais pas pour toi un grand régal; rejette-moi dans l’eau et laisse-moi nager.

Lire la suite...

Les musiciens de Brême, un conte de Grimm
0

Les Musiciens de Brême

Un meunier possédait un âne qui, durant de longues années, avait inlassablement porté des sacs au moulin, mais dont les forces commençaient à décliner. Il devenait de plus en plus inapte au travail. Son maître songea à s’en débarrasser. L’âne se rendit compte qu’un vent défavorable commençait à souffler pour lui et il s’enfuit. Il prit la route de Brême. Il pensait qu’il pourrait y devenir musicien au service de la municipalité. Sur son chemin, il rencontra un chien de chasse qui s’était couché là. Il gémissait comme quelqu’un qui a tant couru, que la mort le guette.

– Alors, Taïaut, pourquoi jappes-tu comme ça ? demanda l’âne.

– Ah ! dit le chien, parce que je suis vieux, parce que je m’alourdis chaque jour un peu plus, parce que je ne peux plus chasser, mon maître veut me tuer. Je me suis enfui. Mais comment gagner mon pain maintenant ?

– Sais-tu, dit l’âne, je vais à Brême pour y devenir musicien; viens avec moi et fais-toi engager dans l’orchestre municipal. Je jouerai du luth et toi de la timbale.

Lire la suite...

Réalisation : www.redigeons.com - https://www.webmarketing-seo.fr/