Jacob et Wilhelm Grimm, plus connus sous la dénomination des frères Grimm sont des critiques littéraires, linguistiques et historiques, des linguistes et des spécialistes des contes en allemand. Jacob est le plus âgé, il est né le 4 janvier 1785 et décédé le 20 septembre 1863. Quant à Wilhelm, il est né le 24 février 1786 et décède le 16 décembre 1859. Tous deux naissent dans la même ville d’Hanau et meurent à Berlin. Lire la suite...
Les contes de Grimm
La Belle au bois dormant
Il y a très longtemps un roi et une reine s’alanguissaient de n’avoir pas d’enfant. Chaque jour ils se lamentaient: – “Si nous pouvions avoir un enfant !” Mais ils ne pouvaient toujours pas en avoir.
Un jour cependant, alors que la reine était allongée dans son bain, une Grenouille croassa dans la prairie et lui parla ainsi: – “Ton voeu sera exaucé, l’an à venir tu mettras au monde une fille”
La prédiction de la Grenouille se réalisa et la reine mit au monde une fille qui était si belle que le roi en fut rempli de joie et fit donner une grande fête. Il ne fut pas seulement invité la famille, les amis, les connaissances mais encore toutes les femmes sages du royaume pour qui l’enfant aurait de la grâce et de l’importance. Il y en avait treize dans le royaume mais comme il n’y avait que douze assiette en or dans lesquelles elles devaient manger, l’un d’elle devrait rester chez elle. La fête fut donnée avec faste et lorsqu’elle se termina les femmes sages vinrent pour offrir leurs merveilleuses offrandes: une lui offrit la Vertu, une autre la Beauté, la troisième la Richesse et encore tout ce qui peut se souhaiter dans ce monde.
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Les Trois Vieux
Le nouveau pasteur du village d’Oest, passant un jour devant une ferme dépendante de sa commune, mais située à l’écart au milieu des champs, aperçut, assis sur un banc de pierre auprès de la porte, un vieillard en cheveux blancs qui pleurait à chaudes larmes.
— Qu’avez-vous donc, pour vous désoler ainsi ? lui demanda avec intérêt le bon pasteur.
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Le Meilleur Souhait
Trois joyeux compagnons étaient attablés à l’auberge de l’Agneau, à Kehl, mangeant et buvant; et tandis qu’ils vidaient une dernière bouteille, ils se mirent bientôt à bavarder à faire tort et à travers, puis enfin à des souhaits. Il fut décidé que chacun formerait un vœu: celui qui émettrait le meilleur souhait, devait être dispensé de payer son écot.
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La Princesse sur les pois
Il était une fois un roi dont le fils unique, voulant se marier, demanda une femme à son père.
” Ton désir va être satisfait, mon fils, dit le roi, mais il ne serait pas convenable de prendre une autre qu’une princesse pour femme, et il s’en trouve justement une qui est libre tout près d’ici. Cependant, je veux faire annoncer ton intention; peut-être nous viendra-t-il quelque princesse de l’étranger. ”
Il envoya donc partout des lettres pour cet objet, et il ne se passa pas longtemps sans qu’on vit paraître des princesses. Il n’y avait presque point de jour où ce ne fut le tour de quelqu’une; mais dès qu’on s’informait de ses aïeux et de sa famille, on s’apercevait que ce n’était point là une véritable princesse, et on la congédiait bien vite.
Peau de Toutes Bêtes
ALLERLEIRAUH
Contes des Enfants et du Foyer, des frères Grimm, n°65.
Il était une fois un roi qui avait une femme aux cheveux d’or. Cette chevelure était si belle qu’on n’eût pas trouvé sa pareille par toute la terre. Or, il arriva que la reine tomba malade; Lorsqu’elle se sentit près de sa fin, elle appela le roi et dit:
— Si, moi morte, tu veux te remarier, que ce ne soit qu’avec une femme aussi belle que moi et qui ait des cheveux d’or. Promets-le-moi.
Quand le roi le lui eut promis, elle ferma les yeux et mourut.
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Le Loup et l’homme Le renard fit un jour au loup des récits merveilleux de la force de l’homme; il n’est pas un seul des animaux, dit-il, qui puisse lui résister, et tous ont besoin de recourir à la ruse pour échapper à ses coups. Le loup répondit au renard d’un air fanfaron: — Je…
Le Roi Grive
Un roi avait une fille merveilleusement belle, mais si arrogante et si hautaine, qu’elle ne trouvait aucun prétendant digne d’elle. Non contente de les renvoyer tous, les uns après les autres, elle se moquait encore d’eux.
Un jour, le roi organisa une grande fête à laquelle il invita tous les seigneurs éloignés ou voisins qui avaient l’intention de se marier. Ils prirent place suivant leur qualité: les rois d’abord, puis les ducs, les princes, les comtes, les barons et a la fin les simples nobles. La fille du roi fut conduite le long de ces rangs; mais à chaque prétendant, elle avait quelque objection à faire. L’un était trop corpulent: ” Le tonneau ! ” disait-elle; l’autre trop grand: ” Grand et mince marche mal; ” le troisième, trop petit: ” Petit et gros n’a pas de grâce. ” Le quatrième était trop pâle: ” La mort en personne ! ” Le cinquième trop rouge: ” Le dindon ! ” Le sixième n’était pas assez droit: ” Du bois vert séché au poële ! ” Elle eut ainsi quelque chose à dire de chacun,; mais elle se moqua surtout d’un bon roi placé au rang le plus élevé, et dont le menton était un peu de travers. ” Oh ! s’écria-t-elle en riant, il a un menton comme le bec d’une grive. ” Et depuis ce temps, elle lui donna le nom de Bec de Grive ou simplement de roi Grive. Le vieux roi, voyant que sa fille ne faisait que se moquer des gens et congédiait tous les prétendants rassemblés, se fâcha sérieusement et jura qu’elle épouserait le premier mendiant qui viendrait à sa porte.
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Le Docteur universel
Il y avait une fois un paysan nommé Écrevisse. Ayant porté une charge de bois chez un docteur, il remarqua les mets choisis et les vins fins dont se régalait celui-ci, et demanda, en ouvrant de grands yeux, s’il ne pourrait pas aussi devenir docteur ?
— Oui certes, répondit le savant; il suffit pour cela de trois choses: 1° procure-toi un abécédaire, c’est le principal; 2° vends ta voiture et tes bœufs pour acheter une robe et tout ce qui concerne le costume d’un docteur; 3° mets à ta porte une enseigne avec ces mots: Je suis le docteur universel.
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Le Loup et les sept chevreaux
Il était une fois une vieille chèvre qui avait sept chevreaux et les aimait comme chaque mère aime ses enfants. Un jour, elle voulut aller dans la forêt pour rapporter quelque chose à manger, elle les rassembla tous les sept et leur dit:
– Je dois aller dans la forêt, mes chers enfants. Faites attention au loup ! S’il arrivait à rentrer dans la maison, il vous mangerait tout crus. Ce bandit sait jouer la comédie, mais il a une voix rauque et des pattes noires, c’est ainsi que vous le reconnaîtrez.
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