Cultivons nousC'est parce que tu diffères de moi que je t'aime; je n'aime en toi que ce qui diffère de moi. Les Nourritures terrestres écrit en 1897. André Gide
Ma ferveur, après la communion, ne fit que croître et pour atteindre son apogée l'an suivant. Si le grain ne meurt écrit en 1926. André Gide
Je n'obtiens rien, et j'ai désappris d'exiger. Journal 1889-1939, 10 avril 1931. André Gide
Il n'y a rien de tel pour s'éterniser que les situations fausses. Les Faux-Monnayeurs écrit en 1925. André Gide
Ses mouvements me semblent dictés un peu plus peut-être par son intelligence que par son coeur. Journal, 3 octobre 1916. André Gide
Vivre sans but, c'est laisser disposer de soi l'aventure. Les Faux-Monnayeurs écrit en 1925. André Gide
Nous étions au haut de la mosquée quand le muezzin est monté chanter l'appel à la prière. Journal, 9 avril 1896. André Gide
Les cuisiniers préparent le pain avec de grands rires et des chants. Je ne sais comment les autres, étendus tout auprès, font pour dormir. Voyage au Congo écrit en 1926. André Gide
Dieu, le dépotoir de tous les concepts mal définis. Extrait de Journal 1939-1949. André Gide
Tout le génie de Milton sort de là: il a porté l'éclat de la Renaissance dans le sérieux de la Réforme, les magnificences de Spencer parmi les sévérités de Calvin. Journal 1889-1939, Feuillets. André Gide
