Cultivons nousSitôt qu'ils se reposaient de mâcher, le frais qu'ils en avaient tiré se muait en brûlure, comme il advient d'épices ou d'herbes bénéolentes à la saveur poivrée. Le Voyage d'Urien écrit en 1893. André Gide
Les bourgeons terminaux se développent toujours aux dépens des autres, jusqu'à les atrophier complètement. Journal, 26 mars 1916. André Gide
Les extrêmes me touchent. Morceaux choisis, Epigraphe. André Gide
Je ne puis arracher cet amour de mon coeur qu'en arrachant mon coeur même. La Symphonie pastorale écrit en 1919. André Gide
On ne triomphe bien que de ce que l'on assimile. Extrait du Journal. André Gide
La nécessité de l'option me fut toujours intolérable; choisir m'apparaissait non tant élire, que repousser ce que je n'élisais pas. Les Nourritures terrestres écrit en 1897. André Gide
Vous avez trouvé le bonheur, dites-vous. Prenez garde ! Car c'est l'oasis, et Pégase ne va pas plus loin vous porter. Journal 1889-1939. André Gide
Les traits les plus marquants d'un caractère se forment et s'accusent avant qu'on ait pris conscience. Si le grain ne meurt écrit en 1926. André Gide
Il poussait même la finesse jusqu'à la tenuité; en regard de l'amenuisement de sa pensée, la vôtre vous paraissait épaisse et vulgaire. Si le grain ne meurt écrit en 1926. André Gide
Vous commencez à vous dégarnir, mon ami. Faites attention: vous n'avez que trente ans à peine. La calvitie vous ira très mal ! Les Faux-Monnayeurs écrit en 1925. André Gide
