Poème d’Amoureux

Jai laissé ma souffrance à laube de tes lèvres, Le Petit Prince a dit « dessine-moi la vie » Alors jai dessiné un joli cSur fleuri, Pour toi mon Petit Prince aux boucles de lumière.    

Dans le ciel dorchidées les obus éclataient Comme un feu dartifice au quatorze juillet. La forêt gémissait de fanfare infernale, Les oiseaux avaient fui cet ogre Bacchanale.

Perdue Dans labîme dun songe Sans odeur. Posée sur le fil écorché Des mots, Le souvenir sébrèche Impalpable, Sans écho, Muet.  

Le jour a fermé les paupières ourlées dembruns. De fines gouttelettes irisées de soir mauve Perlent à tes yeux cernés. Les murs blanchis et chauves Tobservent et tu tressailles au noir soleil défunt.      

Si tu me demandes un jour, c'est quoi la mort Je te dirai petit, c'est comme une présence Que tu sens près de toi mais qui n'a pas de corps C'est quand on part pour de très longues vacances Et qu'on envoie en rêve des cartes postales Qui montrent l'immensité d'un ciel étoilé ! Dessiné…

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