Si tu le veux, pour toi, je deviendrai un ange Si tu le veux, pour toi, je serai dame blanche Si tu le veux, pour toi, je serai ta mémoire Je puise dans tes silences un bout de ton histoire
Dans les jardins de l'insouciance Là où fleurit ton innocence Ton regard tout en tendresse Dépose sur mon ceur une caresse
J'ai peur qu'un jour le temps qui passe Dépose des épines sur notre amour Pour qu'elles brisent notre parcours Et que de ta mémoire un jour je m'efface
Un homme sendort au creux de son fauteuil Entouré par les siens, mais déjà en partance Son souffle et son cSur ne sont plus que silence Sur son visage, luisent les larmes quil recueille
Dans la douceur du printemps, naît la saison de l'amour C'est un ceur qui s'emballe dans la pureté d'un regard C'est une envie de rire, de courir à deux au hasard C'est un bonheur fou, partagé par l'autre chaque jour
Faut-il toute une existence ? Pour faire revivre des cendres Que recouvre novembre Et faire taire le silence
Tu chantais la liberté, tu n'avais pas vingt ans Ce joli mois de juillet n'était que chansons En virevoltant, les filles montraient leurs beaux jupons Tu chantais la liberté, tu n'avais pas vingt ans
Au temps où nous étions des enfants ignorants De la vie, de ses drames, de tous ses tourments Que les jours senchaînaient après des nuits de rêves Que le matin cueillait quand le soleil se lève
Kaboul, à labri des regards, derrière ce mur Le jour tu as droit à quelques heures de culture Impression de liberté offerte par la guerre Sous ta burka tu te caches petite musulmane
Il traîne en ma mémoire un souvenir de pluie, Un rire cristallin séchappe de ses lèvres, Gerçant la lumière embrasée des ténèbres, Et ruisselant des ombres en pétales flétris.