MES MAUX NE SONT PAS DES MOTS DE PASSE Mes maux ne sont pas des mots de passe Quand la nuit blanche éclaire de sa sombre lueur La douleur de mes sens Je sens monter en moi la peur
Ah ! Jai bu, cette nuit, ce délicieux breuvage, Ce filtre délicat que lon nomme lamour Et mes sens, éprouvés par des baisers sauvages, Semblaient errer du rêve au sommeil tour à tour.
D’un ciel
Le ciel n’a pas d’arbres
Le ciel n’a pas d’oiseaux
Le ciel n’est pas non plus un champ de fraises
Le ciel est un vêtement trop
Grand pour la Terre
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Qui ne fut jamais
Mais l’idée pèse
De le quitter.
Des chemins lumineux ont surgi,
Qui mènent à l’horizon.
Aucune fatigue.
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mais le monde accourt
pour t’en offrir un choix magnifique
Tu secoues la tête
mais ton bien-aimé pour toi un jour
dans la meule de foin trouva l’aiguille
écoute : déjà il t’appelle…
Marc DUPUY
Un poème d’amour
pour moi, pour longtemps
laisse tes cheveux pousser
en s’entremêlant aux miens.
Aime-moi comme si
c’était bon pour toi
comme si nous donnions notre vie
dans la vie.
Supporte-moi comme si le poids
à porter n’était pas trop lourd
veille sur moi comme si
j’étais perdu.
Marc DUPUY
Un poème d’amour
dans les ténèbres…
Attends un instant encore…
et tu erres sur la mer
L’élément imbibe déjà tes pores
avec lui tu seras plongé et hissé
et bientôt on retrouvera dans le sable
et tu seras l’hôte attendu qui vole vers les astres
et tu seras consumé dans le feu des retrouvailles
silencieusement… silencieusement…
Marc DUPUY
Un poème d’amour
Et tu exécutes la loi, des
ciseaux coupent les tendons,
la bouche raccourcit les lèvres
dans l’espace d’un fils court
la ficelle aux fentes du visage.
Le héron en morceaux
descend
stable sur le fil de sperme.
Un fleuve vit dans le feuillage,
il écoute les amants qui s’écartent,
le faucon.
Ton monde, délicieux, tombe dans l’eau.
Tu te réveilles dans l’amour.
Marc DUPUY
Un poème d’amour
Long comme ça.
Comme une corde.
Envoie-moi un rêve de toi
Ce que tu rêves de moi
Le dernier cri de plaisir et un cristal de sueur.
Viens. Toute
La nuit je dors sur tes lettres
J’y dors comme sur des nuages déchiquetés.
Tout vient du cerveau.
Sitôt que je les réécoute. Mon ciel
S’étire pour attendre le tien
Bientôt il va éclater, je respire
Déjà par saccades, mon pouls
Est sept fois plus rapide,
Il émet sans cesse
Des messages à peine codés.
Marc DUPUY
Un poème d’amour