Amour

Poème d'Amoureux

Le lac gelé frémit de laurore écarlate, Une branche gémit et métreignit de sang, Puis ma bouche retint le fil de miel épars Ruisselant sur ta langue enfiévrée de mendiant.  

La nuit sétire encore et me ronge les sens. Je laime à en souffrir et les arbres gémissent, Je laime à en mourir et mes lignes blêmissent Sous la lune lépreuse je ne vois que le sang.    

Mourir dans le silence où seule la nuit séplore Dans le creux de ton ventre à vide de paroles Séloigner pas à pas du gouffre de la vie En tourbillons de sang cuivrée dessus la langue  

Dans le creux de ta paume une porte se ferme Une croix se cisèle ocrant ton corps en berne Le silence tenchaîne à la bouche affamée Du soleil vert de gris de désert verrouillé.    

Jai laissé ma souffrance à laube de tes lèvres, Le Petit Prince a dit « dessine-moi la vie » Alors jai dessiné un joli cSur fleuri, Pour toi mon Petit Prince aux boucles de lumière.    

Dans le ciel dorchidées les obus éclataient Comme un feu dartifice au quatorze juillet. La forêt gémissait de fanfare infernale, Les oiseaux avaient fui cet ogre Bacchanale.

Perdue Dans labîme dun songe Sans odeur. Posée sur le fil écorché Des mots, Le souvenir sébrèche Impalpable, Sans écho, Muet.  

Le jour a fermé les paupières ourlées dembruns. De fines gouttelettes irisées de soir mauve Perlent à tes yeux cernés. Les murs blanchis et chauves Tobservent et tu tressailles au noir soleil défunt.      

Poésie Cypora SEBAGH

Le soleil, par degrés, du brouillard émergeant, Un souffle, montant du sol, flotte dans le vent, L'aube d'or éclaire ce rêve haletant De dunes assoiffées et de déserts ardents.

Si tu me demandes un jour, c'est quoi la mort Je te dirai petit, c'est comme une présence Que tu sens près de toi mais qui n'a pas de corps C'est quand on part pour de très longues vacances Et qu'on envoie en rêve des cartes postales Qui montrent l'immensité d'un ciel étoilé ! Dessiné…

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