Il porte, fièrement, une queue en panache,
Ronronnant, familier, il se frotte à mon cou,
Il me lèche parfois et, avec ses moustaches,
D’un frôlement si doux, me caresse la joue.
Ronronnant, familier, il se frotte à mon cou,
Il me lèche parfois et, avec ses moustaches,
D’un frôlement si doux, me caresse la joue.
Il se blottit, souvent, sous le plaid du fauteuil,
Ou s’enroule à mes pieds, mordillant mes souliers,
Il gronde quelque fois, quand s’envolent les feuilles
Du journal que je lis ; il se nomme Greffier.
Pupilles d’émeraude, sa grâce est naturelle,
Ses pattes de velour et son pelage roux,
S’il boude quelques fois, s’il me chercher querelle,
C’est que son amitié le rend un peu jaloux.