Je papillonne sur l’océan du temps,
charbonne mes mots chaudement,
fredonne un chant de sirène maladroitement,
cautionne des mâles, pauvre de sentiment.
Je me donne des ailes de papillons,
abandonne mes baisers ailées vermillon,
chantonne pour que les cœurs se colorisent par millions,
m’adonne à des plaisirs de bataillons.
Mes ailes chavirent dans la volière,
pour l’amour trésorière,
comme le papillon à la lumière.
Mes battements d’ailes mettent le voile,
pour inspirer mes rêves, quand la nuit se dévoile,
comme un peintre sur sa toile.