Avril sourit, déjà plus douces me retiennent
Les rudes mailles du destin,
Et de riants pensers à présent me reviennent
Comme les feuilles au jardin.
Les rudes mailles du destin,
Et de riants pensers à présent me reviennent
Comme les feuilles au jardin.
Eh quoi ! Ce peu de miel dans la dernière goutte
Me serait-il enfin permis,
O sombre vie ? Hélas ! Si c’ est la peine toute,
Sommes-nous pas de vieux amis ?
Les Stances Livre 2
Jean Moréas