NE ME QUITTEZ PAS Voyez mon angoisse mes yeux cernent votre fuite J’appréhende votre hâte d’élaborer la suite, Enfin je sais… votre aveu franc et déloyal Signe un départ oblique, fugue fatale
Articles by verney raymonde
Habiles à s’envoler vers des paroles effrénées Insolents ils s’attardent au creux des silences vaincus Ombrés d’assuidité ils s’ingèrent dans des phrases fatiguées Le sens se meut et le ton s’acquiert ardu Les mots s’épongent le front, canicule, ou relent de peur ?
Acrostiche où les vers compostent les instants Douceur opportune sur une page indexée Otée à l’étude du Larousse du temps Le sourire d’un signet marquera sa fragilité
Pièce à conviction La porte grince sa complaisance sur Les ombres onctueuses posées en ristourne Sur les murs, le plafond geignard s’offense De sa servitude, les sangsues il rejette
INTERNET Internet explose sa constance, je méduse l’écran Doucereuse j’investis les lieux béants Initiée de l’heure dernière j’explore la galaxie Lumière feinte, figée dans une blafarde inertie
Des roses rouges celles qui effeuillent l’ardeur Je les déposerai sur le portillon de l’amour Là je vous verrais ombrée par le crépuscule Vos pas je les ceindrais d’attente frémissante
LES BOTTES AUX SEMELLE DE VENT1 extrait des livrets de remy Il existe quelque part en chine une montagne où la brume est éternelle Cette montagne se nomme CHOUNG on raconte que la nuit venue des esprits hantent Cette montagne un peu hallucinée. Un jour un voyageur exténué s’arrêta au pied de CHOUNG afin de se…
Dans nos tiroirs se légifèrent les passions Feu d’intention où les leurres se perdent Je fouille l’absence ancienne, l’exode Un disque rayé implore mon attention
Un homme assied son âge empirique Il remonte une sente métaphysique L’éclat de ses années a succombé Il s’est terni dans l’ombre glacée
Le voile invoque les affres du désir Approche distante d’une sourde fascination Les yeux errent éperdus dans leur contemplation Attentifs, aux rites palpables de ce plaisir