Carillonnant à bon escient cette petite cloche esquivait les corvées Certes son timbre doux et rêveur incitait à l’oraison Les églises de leurs habits sacerdotaux se revêtaient pourtant… La petite effrontée nommée ZYNLA ne sonnait qu’aux heures indues Confusion des vêpres, des messes dans ce quartier où la pénitence
Articles by verney raymonde
Souffle le voile hagard qui découvre mes défuntes années Grand maman argumente ton départ pourquoi m’as-tu délaissée ? Dans cette bruine du mois d’octobre fine et obstinée Mes pleurs orphelines et solitaires balaient le temps
La pêche se fait dense, hallucination des poisons concernés Une dorade vertueuse et édentée aborde une truite enfarinée Ma chère la pluie s’égoutte et pavoise dans cet étang désaffecté bien sûr répondit la précieuse le thé des cinq arêtes est compromis A quoi songez –vous fit la dorade craignez pour votre vie Voyez cet…
LA ROCHE DES FEES conte enfantin
HELINOR se promène dans la montagne des grandes roches elle apprécie le soleil, la nature verdoyante
Soudain son pied est pris dans un piège, elle pousse des cris de douleur et appelle à l’aide…
Personne ne l’entend
HELINOR se dégage tant bien que mal mais elle boîte, elle se dirige vers un rocher afin de s’asseoir et… à son grand étonnement le rocher lui adresse la parole
Une fée minuscule sort d’une petite fente elle frôle la jeune fille de sa baguette magique
Sonnets impudiques amoureuse de passion Poétesse qui d’un art osa l’éclosion, anathème Elle enfourcha les mœurs les brada sans façons Bourgeoise dont l’inconduite frôla l’inquisition
LA PRINCESSE DES GLACES (1) Cette princesse nommée PIRAVEENA a perdu un mouchoir brodé offert par la duchesse KATLEEN, si elle ne retrouve pas ce mouchoir sept ans durant elle sera enfermée dans la citadelle des ogres Que va–t-il advenir de la pauvre princesse ? Vous découvrirez la suite en lisant ce conte
L’horloge des temps vacants J’ai esquivé le temps ? Phase inachevée A la ronde du néant j’ai imprimé ma volonté Aiguilles aux reins d’acier bousculez l’insuffisance des âges S’engouffrent un air irradié et des sons métalliques
Cette maison a usé ses jointures à la saison d’hiver Son âge s’est fissuré sous un crépi momifié La porte vermoulue à l’invasion oppose sa surdité Frappez ! récidivez, vous forcerez son irascibilité Dans un vestibule récalcitrant la lumière vous oserez
LA ROSE DES VENTS Dans un ciel affublé de lumières je vis la rose des vents Interlocutrice du néant elle haranguait les nuages somnolents Vous dépareillez les nuées de vos chimères fuyantes Je me dois de guider le destin des terriens désorientés
Sur une branche de feuillages amarante L’oiseau bleu j’ai approché oyant ses chants d’archanges Entrelacs de sons où l’âme se métamorphose Recital où l’oubli feutrait ses notes ambivalentes