Articles by paul


Boule de Suif

Pendant plusieurs jours de suite des lambeaux d’armée en déroute avaient traversé la ville. Ce n’était point de la troupe, mais des hordes débandées. Les hommes avaient la barbe longue et sale, des uniformes en guenilles, et ils avançaient d’une allure molle, sans drapeau, sans régiment. Tous semblaient accablés, éreintés, incapables d’une pensée ou d’une résolution, marchant seulement par habitude, et tombant de fatigue sitôt qu’ils s’arrêtaient. On voyait surtout des mobilisés, gens pacifiques, rentiers tranquilles, pliant sous le poids du fusil; des petits moblots alertes, faciles à l’épouvante et prompts à l’enthousiasme, prêts à l’attaque comme à Lire la suite...

Chapitre XIV

Le pays, aride, desséché, fait d’une terre argileuse qui se fendillait à la chaleur, paraissait désert; çà et là, quelques traces de caravanes, des ossements blanchis d’hommes et de bêtes, à demi rongés et confondus dans la même poussière.

Après une demi-heure de marche, Dick et Joe s’enfonçaient dans une forêt de gommiers, l’œil aux aguets et le doigt sur la détente du fusil. On ne savait pas à qui on aurait affaire. Sans être un rifleman, Joe maniait adroitement une arme à feu. Lire la suite...

Elle parla longuement de l'achat d'un panier de tomates, elle en décrivit de rouges, de vertes et d'éclatées. Maison basse 1934. Une citation de Marcel Aymé

Elle parla longuement de l achat d un panier de tomates, elle en décrivit de rouges, de vertes et d éclatées. Maison basse 1934. Une citation de Marcel Aymé CITATIONS MARCEL AYMÉ - Citations Marcel Aymé

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