Les seigneurs de fiefs assuraient que les propriétés classaient les citoyens en Provence; que, seuls
Horace ACTE III Scène III
Horace par Pierre Corneille
Sabine
Ma sœur, que je vous die une bonne nouvelle.
Camille
Je pense la savoir, s’il faut la nommer telle.
On l’a dite à mon père, et j’étais avec lui;
Mais je n’en conçois rien qui flatte mon ennui.
Ce délai de nos maux rendra leurs coups plus rudes;
L’École des femmes Acte III Scène 5
L’École des femmes écrite par Molière
Arnolphe
Arnolphe.
Comme il faut devant lui que je me mortifie !
Quelle peine à cacher mon déplaisir cuisant !
Quoi ? pour une innocente un esprit si présent !
Elle a feint d’être telle à mes yeux, la traîtresse,
Ou le diable à son âme a soufflé cette adresse.
Enfin me voilà mort par ce funeste écrit.
L’École des femmes Acte IV Scène 1
L’École des femmes écrite par Molière
Arnolphe
Arnolphe.
J’ai peine, je l’avoue, à demeurer en place,
Et de mille soucis mon esprit s’embarrasse,
Pour pouvoir mettre un ordre et dedans et dehors
Qui du godelureau rompe tous les efforts.
De quel œil la traîtresse a soutenu ma vue !
De tout ce qu’elle a fait elle n’est point émue;
Horace ACTE III Scène IV
Horace par Pierre Corneille
Sabine
Parmi nos déplaisirs souffrez que je vous blâme:
Je ne puis approuver tant de trouble en votre âme;
Que feriez-vous, ma sœur, au point où je me vois,
Si vous aviez à craindre autant que je le dois,
Et si vous attendiez de leurs armes fatales
Des maux pareils aux miens, et des pertes égales ?