C’était une des nuits qui des feux de l’Espagne
Par des froids bienfaisants consolent la campagne:
L’ombre était transparente, et le lac argenté
Brillait à l’horizon sous un voile enchanté;
Une lune immobile éclairait les vallées,
Où des citronniers verte serpentent les allées;
Des milliers de soleil, sans offenser les yeux,
Tels qu’une poudre d’or, semaient l’azur des cieux,
Et les monts inclinés, verdoyante ceinture
Qu’en cercles inégaux enchaîna la nature,
De leurs dômes en fleurs étalaient la beauté,
Par des froids bienfaisants consolent la campagne:
L’ombre était transparente, et le lac argenté
Brillait à l’horizon sous un voile enchanté;
Une lune immobile éclairait les vallées,
Où des citronniers verte serpentent les allées;
Des milliers de soleil, sans offenser les yeux,
Tels qu’une poudre d’or, semaient l’azur des cieux,
Et les monts inclinés, verdoyante ceinture
Qu’en cercles inégaux enchaîna la nature,
De leurs dômes en fleurs étalaient la beauté,
Symétha
Élégie
Alfred de Vigny
Élégie
Alfred de Vigny
À Pichald,
Navire aux larges flancs de guirlandes ornés,
Aux Dieux d’ivoire, aux mâts de roses couronnés !
Oh ! qu’Eole, du moins, soit facile à tes voiles !
Montrez vos feux amis, fraternelles étoiles !
Jusqu’au port de Lesbos guidez le nautonier,
Et de mes vœux pour elle exaucez le dernier: