Articles by paul


L’Avare ACTE IV Scène 3

Harpagon, Cléante.

Harpagon

Oh çà, intérêt de belle-mère à part, que te semble, à toi, de cette personne ?

Cléante

Ce qui m’en semble ?
Harpagon

Oui de son air, de sa taille, de sa beauté, de son esprit.

Cléante

Là, là !

Harpagon

Mais encore ?

Cléante

A vous en parler franchement, je ne l’ai pas trouvée ici ce que je l’avais crue. Son air est de franche coquette, sa taille est assez gauche, sa beauté très médiocre, et son esprit des plus communs. Ne croyez pas que ce soit, mon père, pour vous en dégoûter; car, belle-mère pour belle-mère, j’aime autant celle-là qu’une autre.

Harpagon

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Britannicus ACTE IV Scène II

Néron, Agrippine

Agrippine, s’asseyant.

Approchez-vous, Néron, et prenez votre place.

On veut sur vos soupçons que je vous satisfasse.

J’ignore de quel crime on a pu me noircir:

De tous ceux que j’ai faits je vais vous éclaircir.

Vous régnez: vous savez combien votre naissance

Entre l’empire et vous avait mis de distance.

Les droits de mes aïeux, que Rome a consacrés,

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Le Tour du monde en quatre-vingts jours Chapitre XXVI

dans lequel on prend le train express du chemin de fer du pacifique.

” Ocean to Ocean “, — ainsi disent les Américains, — et ces trois mots devraient être la dénomination générale du ” grand trunk “, qui traverse les États-Unis d’Amérique dans leur plus grande largeur. Mais, en réalité, le ” Pacific rail-road ” se divise en deux parties distinctes: ” Central Pacific ” entre San Francisco et Ogden, et ” Union Pacific ” entre Ogden et Omaha. Là se raccordent cinq lignes distinctes, qui mettent Omaha en communication fréquente avec New York.

New York et San Francisco sont donc présentement réunis par un ruban de métal non interrompu qui ne mesure pas moins de trois mille sept cent quatre-vingt-six milles. Entre Omaha et le Pacifique, le chemin de fer franchit une contrée encore fréquentée par les Indiens et les fauves, — vaste étendue de territoire que les Mormons commencèrent à coloniser vers 1845, après qu’ils eurent été chassés de l’Illinois.

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Britannicus ACTE IV Scène III

Néron, Burrhus

Burrhus

Que cette paix, Seigneur, et ces embrassements

Vont offrir à mes yeux des spectacles charmants !

Vous savez si jamais ma voix lui fut contraire,

Si de son amitié j’ai voulu vous distraire,

Et si j’ai mérité cet injuste courroux.

Néron

Je ne vous flatte point, je me plaignais de vous,

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Le Tour du monde en quatre-vingts jours Chapitre XXVII

dans lequel passepartout suit, avec une vitesse de vingt milles à l’heure, un cours d’histoire mormone.

Pendant la nuit du 5 au 6 décembre, le train courut au sud-est sur un espace de cinquante milles environ; puis il remonta d’autant vers le nord-est, en s’approchant du grand lac Salé.

Passepartout, vers neuf heures du matin, vint prendre l’air sur les passerelles. Le temps était froid, le ciel gris, mais il ne neigeait plus. Le disque du soleil, élargi par les brumes, apparaissait comme une énorme pièce d’or, et Passepartout s’occupait à en calculer la valeur en livres sterling, quand il fut distrait de cet utile travail par l’apparition d’un personnage assez étrange.

Ce personnage, qui avait pris le train à la station d’Elko, était un homme de haute taille, très-brun, moustaches noires, bas noirs, chapeau de soie noir, gilet noir, pantalon noir, cravate blanche, gants de peau de chien. On eût dit un révérend. Il allait d’une extrémité du train à l’autre, et, sur la portière de chaque wagon, il collait avec des pains à cacheter une notice écrite à la main.

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L’Avare ACTE IV Scène 4

Harpagon, Cléante, Maître Jacques.

Maître Jacques

Hé ! hé ! hé ! Messieurs, qu’est-ce ci ? à quoi songez-vous ?

Cléante

Je me moque de cela.
Maître Jacques à Cléante.

Ah ! Monsieur, doucement.

Harpagon

Me parler avec cette impudence !

Maître Jacques à Harpagon.

Ah ! monsieur, de grâce !

Cléante

Je n’en démordrai point.

Maître Jacques à Cléante.

Hé quoi ! à votre père ?

Harpagon

Laisse-moi faire.

Maître Jacques à Harpagon.

Hé quoi ! à votre fils ? Encore passe pour moi.

Harpagon

Je te veux faire toi-même, maître Jacques, juge de cette affaire, pour montrer comme j’ai raison.

Maître Jacques

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Les cigares sont souvent une sorte de ciment social dans les familles... La transmission de l’amour du cigare crée des liens entre les générations. Gwen Martin et Evan Elkin Une citation famille

Les cigares sont souvent une sorte de ciment social dans les familles... La transmission de l’amour du cigare crée des liens entre les générations.  Gwen Martin et Evan Elkin CITATIONS GWEN MARTIN - Citation famille - Citation vent

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