L’Avare ACTE I Scène première
Valère, Élise.
Valère
Hé quoi ! charmante Élise, vous devenez mélancolique, après les obligeantes assurances que vous avez eu la bonté de me donner de votre foi ? Je vous vois soupirer, hélas ! au milieu de ma joie ! Est-ce du regret, dites-moi, de m’avoir fait heureux ? et vous repentez-vous de cet engagement où mes feux ont pu vous contraindre ?
Élise
Non, Valère, je ne puis pas me repentir de tout ce que je fais pour vous. Je m’y sens entraîner par une trop douce puissance, et je n’ai pas même la force de souhaiter que les choses ne fussent pas. Mais, à vous dire vrai, le succès me donne de l’inquiétude; et je crains fort de vous aimer un peu plus que je ne devrais.
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Premier Episode – La dame blonde Chapitre 5 – Un enlèvement
Herlock Sholmès ne broncha pas. Protester ? Accuser ces deux hommes ? C’était inutile. À moins de preuves qu’il n’avait point et qu’il ne voulait pas perdre son temps à chercher, personne ne le croirait.
Tout crispé, les poings serrés, il ne songeait qu’à ne pas trahir, devant Ganimard triomphant, sa rage et sa déception. Il salua respectueusement les frères Leroux, soutiens de la société, et se retira.
Dans le vestibule il fit un crochet vers une porte basse qui indiquait l’entrée de la cave, et ramassa une petite pierre de couleur rouge: c’était un grenat.
Dehors, s’étant retourné, il lut, près du n° 40 de la maison, cette inscription: ” Lucien Destange, architecte, 1877. ”
Même inscription au n° 42.
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Le but c’est d’être heureux. On n’y arrive que lentement. Il y faut une application
J’ouvre, et vois une lettre ainsi conçue: Le ministre secrétaire d’Etat s’empresse de prévenir monsieur de
Premier Episode – La dame blonde Chapitre 6 – La seconde arrestation d’Arsène Lupin
Dès huit heures, douze voitures de déménagement encombrèrent la rue Crevaux, entre l’avenue du Bois-de-Boulogne et l’avenue Bugeaud. M. Félix Davey quittait l’appartement qu’il occupait au quatrième étage du n° 8. Et M. Dubreuil, expert, qui avait réuni en un seul appartement le cinquième étage de la même maison et le cinquième étage des deux maisons contiguës, expédiait le même jour – pure coïncidence, puisque ces messieurs ne se connaissaient pas – les collections de meubles pour lesquelles tant de correspondants étrangers lui rendaient quotidiennement visite.
Détail qui fut remarqué dans le quartier, mais dont on ne parla que plus tard, aucune des douze voitures ne portait le nom et l’adresse du déménageur, et aucun des hommes qui les accompagnaient ne s’attarda dans les débits avoisinants. Ils travaillèrent si bien qu’à onze heures tout était fini. Il ne restait plus rien que ces monceaux de papiers et de chiffons qu’on laisse derrière soi, aux coins des chambres vides.