Le plaisir n’est pas un mal en soi, mais certains plaisirs
nous devons méditer sur les causes qui peuvent produire le bonheur puisque, lorsqu’il est à
Chacun de nous quitte la vie avec le sentiment qu’il vient à
Ne fais rien dans ta vie, qui te fasse redouter que ton voisin en
Il y a plus de trente ans qu’il a quitté le pays et qu’il marche
L Aiguille creuse Chapitre 2 Isidore Beautrelet élève de rhétorique
Extrait du Grand Journal:
NOUVELLES DE LA NUIT
Enlèvement du docteur Delattre.
Un coup d’une audace folle.
” Au moment de mettre sous presse, on nous apporte une nouvelle dont nous n’osons pas garantir l’authenticité, tellement elle nous paraît invraisemblable. Nous la donnons donc sous toutes réserves.
” Hier soir, le docteur Delattre, le célèbre chirurgien, assistait avec sa femme et sa fille à la représentation d’Hernani, à la Comédie-Française. Au début du troisième acte, c’est-à-dire vers dix heures, la porte de sa loge s’ouvrit; un monsieur, que deux autres accompagnaient, se pencha vers le docteur, et lui dit assez haut pour que Mme Delattre entendît:
La barbarie de la loi qu'on vous propose est la plus haute preuve de l'impraticabilité d'une loi sur l'émigration Collection. Une citation de Honoré Gabriel Riqueti - Comte de Mirabeau
L Aiguille creuse Chapitre 3 Le cadavre
Vers six heures du soir, ses opérations terminées, M. Filleul attendait, en compagnie de son greffier, M. Brédoux, la voiture qui devait le ramener à Dieppe. Il paraissait agité, nerveux. Par deux fois il demanda:
– Vous n’avez pas aperçu le jeune Beautrelet ?
– Ma foi non, Monsieur le juge.
– Où diable peut-il être ? On ne l’a pas vu de la journée.
Soudain, il eut une idée, confia son portefeuille à Brédoux, fit en courant le tour du château et se dirigea vers les ruines.
Près de la grande arcade, à plat ventre sur le sol tapissé des longues aiguilles de pin, un de ses bras replié sous sa tête, Isidore semblait assoupi.
Arsène Lupin Arsène Lupin En prison
Il n’est point de touriste digne de ce nom qui ne connaisse les bords de la Seine, et qui n’ait remarqué, en allant des ruines de Jumièges aux ruines de Saint-Wandrille, l’étrange petit château féodal du Malaquis, si fièrement campé sur sa roche, en pleine rivière. L’arche d’un pont le relie à la route. La base de ses tourelles sombres se confond avec le granit qui le supporte, bloc énorme détaché d’on ne sait quelle montagne et jeté là par quelque formidable convulsion. Tout autour, l’eau calme du grand fleuve joue parmi les roseaux, et des bergeronnettes tremblent sur la crête humide des cailloux.
L’histoire du Malaquis est rude comme son nom, revêche comme sa silhouette. Ce ne fut que combats, sièges, assauts, rapines et massacres. Aux veillées du pays de Caux, on évoque en frissonnant les crimes qui s’y commirent. On raconte de mystérieuses légendes. On parle du fameux souterrain qui conduisait jadis à l’abbaye de Jumièges et au manoir d’Agnès Sorel, la belle amie de Charles VII.