(Ouverte du 19 février au 18 mars, de 10 h. à 5 h., Palais des Champs-Élysées, pavillon Nord-Est, porte nº 5.)
Et je me suis rappelé, souriant, une petite aventure qui nous y advint, à Georges Auriol et à moi, voilà deux ou trois ans.
Ceux de nos abonnés (ou acheteurs au numéro) de l’étranger qui voudraient se faire une idée exacte de M. George Auriol (je ne parle pas, bien entendu, des Parisiens et de beaucoup de provinciaux pour qui la physionomie du jeune et éminent japonisant est devenue, en quelque sorte, classique), n’ont qu’à se représenter M. le comte de Douville-Maillefeu, ou plutôt ce qu’il était, M. le comte de Douville-Maillefeu, il y a trente-cinq ans.
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Je le connus dans une vague brasserie du quartier Latin.
Il s’installa près de la table où je me trouvais, et commanda six tasses de café.
Tiens, pensai-je, voilà un monsieur qui attend cinq personnes.
Erronée déduction, car ce fut lui seul qui dégusta les six moka, l’un après l’autre, bien entendu, car aurait-il pu les boire tous ensemble, ou même simultanément ?
S’apercevant de ma légère stupeur, il se tourna vers moi, et d’une voix nonchalante, qui laissait traîner les mots comme des savates, il me dit:
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