Hélas ! en fait de talons rouges, il ne reste plus que ceux des garçons d’abattoir ! (Ça, j’ai la prétention que ce soit un mot, et un joli.)
Aussi fus-je délicieusement surpris, hier, me trouvant au Havre et lisant la chronique des tribunaux du Petit Havre, de découvrir une cause où les prévenus donnèrent à la magistrature et à la gendarmerie de notre pays l’exemple rare de la tenue parfaite et du mot choisi.
Ceux de mes lecteurs qui sont bien élevés (et ils le sont tous) seront enchantés de constater que la tradition des bonnes manières n’est pas tout à fait défunte en France.
Je ne change pas un mot au compte rendu si édifiant du Petit Havre:
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Pierre avait passé son bras dans le bras de sa mère, et il semblait, plutôt que son fils, être le petit amoureux de sa petite maman.
Il racontait sûrement une histoire très cocasse, car je les voyais rire tous les deux, tels de menus déments.
Je les rejoignis, et mon jeune ami Pierre voulut bien me mettre au courant.
Tu sais bien, la femme de chambre à maman. Elle s’appelle Laure.
J’ignorais ce détail.
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Mais parfaitement ! Je salue ce type-là, qui est un de nos bons amis.
Eh bien ! vous n’avez pas la trouille !
(La trouille sera l’objet, sur l’instigation d’un de nos lecteurs, d’une prochaine causerie.)
La trouille ! Pourquoi aurais-je la trouille ? Ce type-là, comme vous traitez un peu dédaigneusement, est mon camarade Henry Bryois, que je connus au Quartier Latin, où nous faisions partie de la vacarmeuse jeunesse des Écoles, voilà une belle pièce de quinze ans.
Ce type-là, je vais vous dire qui c’est.
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