Articles by paul


Dimanche dernier, aux courses d’Auteuil, je fis la rencontre du Captain Cap et je ressentis, de cette circonstance, une joie d’autant plus vive que je croyais, pour le moment, notre sympathique navigateur en rade de Bilbao.

La journée de dimanche dernier n’est pas tellement effondrée dans les abîmes de l’Histoire qu’on ne puisse se rappeler l’abominable temps qui sévissait alors.

Mouillé pour mouillé, conclut Cap après les salutations d’usage, j’aimerais mieux me mouiller au sein de l’Australian Wine Store de l’avenue d’Eylau. Est-ce point votre avis ?

J’abonde dans votre sens, Captain.
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Dans l’hôtel, fort confortable d’ailleurs, où je vis depuis plus d’un mois, s’épanouit si j’en excepte une rare pincée de braves gens très gentils toute une potée de muffs ineffables et de bourgeois sans bornes.

Oh ! ces têtes ! Oh ! ces conversations ! Leur idéal d’art se satisfait aux tableaux du fécal Bonnat et de Bouguereau, spécialiste en baudruches rosâtres.

Leur soif de justice sociale s’étanche aux idées ( !) de Deschanel ou de Leroy-Beaulieu, si tant est qu’ils connaissent seulement de nom ces veules sociologues comiques à force d’inconscience.

Et dévots, avec ça ! Dévots d’un cagotisme à faire vomir Huysmans !
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A la Saint-Joseph beau temps, - Promesse de bon an. 19 mars. Un dicton français

A la Saint-Joseph beau temps, - Promesse de bon an. 19 mars. DICTONS DU JOUR
Bien que l’heure ne fût pas, à vrai dire, encore très avancée, une soif énorme étreignait les gorges du Captain Cap et de moi (triste conséquence, sans doute, des débauches de la veille.)

D’un commun accord, nous eûmes vite défourché notre tandem, cependant que notre regard explorait l’horizon.

Précisément, un grand café très chic, ou d’aspect tel, se présenta.

Malgré l’apparence fâcheusement heuropéenne (l’h est aspiré) de l’endroit, tout de même nous voulûmes bien boire là.
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Est-ce que là, franchement ! ça ne vous ennuierait pas trop que je vous conte mon après-midi de dimanche dernier ?

Au contraire ! vous récriez-vous gentiment.

Je ne vois, dans votre charmante protestation, qu’une aimable courtoisie; je semble la tenir pour argent comptant… et je marche.

Le matin, j’avais reçu un mot d’une préalable petite bonne amie à moi, désormais en province, épisodiquement à Paris, et pour laquelle je conservais je ne sais quelle tendresse inaltérable. (Inaltérable est excessif, on le verra tout à l’heure.).
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Votre lettre, cher monsieur, m’a touché aux larmes, dirais-je, si je ne craignais de me faire railler par mes sceptiques lecteurs et mes gausseuses lectrices.

Et puis, je mentirais en parlant de mes larmes. Votre lettre m’a fait plaisir, bien plaisir, et c’est encore très gentil.

Vous avez la bonté de vous informer de mes travaux, de mes amours, de mes espoirs.

Les Confessions d’un enfant du cycle vont-elles bientôt paraître ? demandez-vous.

Et ma fameuse Légende des cycles, à quand sa mise en vente ? Entre parenthèses, j’ai ajouté à cette publication le sous-titre suivant, à la portée des plus humbles méninges: ou le Vélo à travers les âges.
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